SALE
TEMPS POUR LES ANTICLÉRICAUX
Le
27.10 : Il n'y a pas vraiment eu de retombées, à part un peu plus
de fréquentation dans les restaurants de l'avenue de la Basilique.
Autant dire que la première partie du prochain conseil va encore être
un moment très désagréable.
Les
dépenses de la ville vont figurer dans les très passionnantes
décisions du maire, et on va s'intéresser en particulier à la facture
des "kakémonos". L'ardoise à régler va-t-elle aller à
cette chère Axelle ou à DéBiLe
communication ?
Le
20.10 : Vers 11h il n'y avait que trente cars sur la place de la
république, soit 2000 poilus, et là c'est le noyau de fanatiques.
Allez, à la grosse 6000 personnes maxi (bien que les curés ont compté
12000 âmes dévotes). Nanard nous en avait promis au départ
30000 ! C'est un four. Coût de l'opération 60000 : 6000 = 10x2 = 20€
par Lexovien au dessus de seuil de pauvreté (50% ne payent rien, et
n'ont donc aucune notion de ce qu'ils coûtent à ceux qui "ne sont
pas humains").
Le
19.10 : Petit tour en ville hier soir samedi veille de sabbat, pas un chat, ou pas plus que
d'habitude. Les couillons qui ont pris des extras en sont pour leur
frais. C'était déjà arrivé lors de la venue du pape : un traiteur
avait fait cuire des poulets genre massif, ses clients ont bouffé du
pâté pendant six mois. Le concert Dan Ar Braz a attiré un peu de
monde, 1000 personnes selon la police et 10000 selon les grenouilles de
bénitier du conseil municipal.
Le
Bernard et sa protestante avaient annoncé 10 trains supplémentaires.
Fan de chemin de fer comme vous le savez, votre journaliste
d'investigation s'est renseigné, car en général la Grande Maison (la
SNCF) ressort du vieux matos tracté par des engins qu'on ne voit pas
habituellement dans le coin. En fait un seul train supplémentaire
était programmé "et ils ont eu du mal à le remplir" (un
autre serait venu d'Alençon).
J'ai
bien l'impression cher lecteur, que la chauve
souris du 14 juillet est encore passée par là. Encore de gros
mensonges de mythomane ?
Le
18.10 : Les
commerçants et professionnels (libéraux) sont très courtisés, après
avoir été torturés par Yvette, et envoyés paître sous Nanard 1er.
Not'Maire et son toutou (directeur de la CCI) étaient présents à la
dernière AG de PROCOM ex PRO 2000. La béatification l'a manifestement
mis dans tous ses émois et la récup politicarde va aller bon train.
S'étant fait moucher à titre préventif par la gauche au sujet de la
séparation de l'Eglise et de l'Etat au dernier conseil, il va lui
falloir jouer serré pour pas passer pour un fayot de la calote et de la
mitre. Sinon, au prochain conseil, on va encore avoir droit à une heure
de crêpage de chignon.
Il
a profité de l'occasion pour nous faire miroiter une "manne",
méfiance. Le pèlerin est plutôt adepte de l'ascèse que des agapes
matérialistes, et tout ce petit monde est encadré par un régiment de
bonnes âmes prônant la frugalité, sauf au moment de la quête.
Et
de décrire ensuite l'avalanche des soutanes froufroutante des huiles, du Cardinal en
veux tu en voilà, au moins une douzaine, un légat(uré), un nonce
apostolique (ça je sais pas à quoi ça sert).
Pour
organiser des raouts les cathos sont des as : on va même avoir le droit
à "Tiens, voilà du boutin". Sacrée Cricri !
La
petite plaisanterie va coûter 60000€ à la gueuse, surtout payés par
ceux qui ne croient plus à rien, les derniers adeptes pratiquants de
cette secte qui a réussit ne représentant plus que 2 à 3% de la
population.
Ceux
qui croient que ce cinoche va ramener des touristes et faire circuler
les gens en ville se trompent, une nouvelle fois le pèlerinage fait une
blague (comme le magasin sous le parvis qui a tué le commerce avenue de
la basilique) : la châsse contenant les reliques va être mise dans la
crypte : la mettre au Buissonnets aurait été plus intelligent.
A
suivre...
RETOMBÉES
BERNARD
LA CROIX ET LES
BANNIÈRES
Je
ne sais pas qui lui a refourgué le concept (Axelle ?), mais Bernard a bassiné
tout le monde en croyant se rendre intéressant avec ses "kakémono"
(bannières en Français), représentant les béatifiés, pendues aux
candélabres municipaux. Le voilà qui nous donne des leçons de Japonais
: