Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.
Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.
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CRÈCHE MUNICIPALE (MPE)
Recherche iconographique et texte PF.
BOUH !, PRIVÉS DE CRÈCHE !
MAJ 11.03 : En bon petit soldat technocratique, le camarade Anselme, directeur de l'hôpital, ne fait pas dans la dentelle. On lui a dit de redresser, il redresse. On n'en n'est pas encore à la fessée cul nu du fonctionnaire Grec, mais ça ne va pas tarder. Cette histoire de crèche de l'hôpital est typique de dérives d'un système collectiviste (la sécu a été mise en place par des communistes). Ce n'est pas la vocation première d'un hôpital de garder des gosses, fussent-ils du personnel, avec des agents statutaires titulaires. Mais, bon, avec le temps, un peu de laxisme, on tape dans la caisse c'est le contribuable qui bouche le trou. En plus, par copinerie, des bambins extérieurs bénéficiaient des largesses, pourquoi se gêner. En plus, il est vrai que c'est bien pratique, surtout pour la ville, qui n'a pas à s'organiser pour garder les rejetons de mères ayant des horaires de patachon. En comme le président du CA de l'hôpital est le maire, on a fermé les yeux longtemps. Mon Anselme tape donc dans la masse, sans même attendre l'ouverture de plus en plus scabreuse de la MPE, dossier qui va à mon avis patauger grave vu le terrain. D'ici qu'on apprenne que la préfecture bloque tout pour cause d'étude de sol négative, il n'y a pas loin. C'est peut-être cette perspective qui a décidé Anselme à accélérer le mouvement, peut-être excité par les sectaires UMPistes. Les syndicats ronchonnent, mais l'ont juridiquement parlant bien profond. Il est certain que s'occuper de gosses, même un peu turbulents, est plus sympa que se cogner des vieux retombés en enfance. Faudrait pas trop énerver Anselme, car pour le moment, les remplaçantes, des assistantes maternelles "privées", vont exercer leur art dans les locaux de l'hôpital. D'ici qu'il vire tout le monde ou qu'il facture un loyer, il n'y a qu'un pas. Pour les parents, c'est théoriquement transparent, quoique. Il va falloir cracher au bassinet, car c'est plus on rase gratis aux frais de la sécu. Connaissant la mentalité des hospitaliers, qui faisaient sauter la caisse le jour de la paye lorsque je travaillais à la banque, l'argent leur brûle les doigts, ça va avoir du mal à passer. Un peu mesquin quand même notre Anselme. Et que dire du très égoïste président du conseil d'administration ?
UNE DÉPENSE ÉVITÉE PEUT EN CACHER D'AUTRES
MPE : la formation au vélocipède.
La future activité ludique de la crèche municipale : le vélo. Richard VIrenque (avec son infirmière pour les injections) porte le brassard n°2. Mais où est Nanard ? Recherche PF.
La promenade des enfants de la MPE. Que du bonheur nataliste. Dans le rôle des cigognes on aura reconnu Christine ANOOT et Nicole CURCIO. Le roquet c'est évidemment un certain Eric, le toutou de son maître. Recherche PF.
La crèche n'est pas encore ouverte que c'est déjà la chienlit. Pays de M... Recherche PF. Le petit Bernard est le troisième à partir de la gauche. Ca promettait déjà.
Rassurez-vous, ils vont mettre des cubes en béton devant.
Un bâtiment aux ouvertures minuscules, une chaufferie à côté, un dépôt d'ordure et un sens interdit. Bonjour l'environnement.
Le très dangereux carrefour avec la rue Roger Aini. Ca déboule à 80/100 dans les deux sens (il n'y a jamais de contrôle). La rue débouche sur un trottoir comme un parking, la visibilité est faible et c'est sombre. Scène : minette est fatiguée, elle a regardé la Star Ac', le sale gosse braille depuis 6h30, après avoir fait le tour de la ville, il est enfin largué à la MPE, vite, je suis en retard. Le nazebroque qui a un peu abusé de crack descend à fond dans sa chair à camion sans permis. Boum. Heureusement : le carrefour est proche hôpital, très proche. Au passage : à force de désherber comme des débiles, les arbres sont déchaussés par l'érosion des eaux lors des orages. Faut semer des petites fleurs les gars.
MAJ 27.09 : C'est toujours le fantôme d'Ursula (partie urologuer dans d'autres contrées) qui hante ce dossier qui empoisonne la vie de Tata Nicole. C'est que l'ectoplasme d'Ursula, quand il vient tel une succube t'asticoter la nuit, il te foutrait plutôt la trouille, genre film gore avec Dracula. On ne sait pas trop comment a été prise la décision de construire une nouvelle crèche (baptisé MPE en jargonage politiquement branché), sans doute suite au jet d'éponge de celle qu'entretenait l'hôpital aux frais de la sécu (et dont bénéficiaient des "ayant droit" dont les liens avec le "pivot" n'étaient pas évidents). Quand on a commencé à tailler dans la masse, la crèche a sauté en premier. Reste à savoir si la crèche actuelle "réservée aux Lexoviens" (rappelé en conseil) ne serait pas suffisante à l'avenir, vu la désertification des quartiers lapinistes, de la baisse et du vieillissement de la population. Car les choses vont vite en matière de natalité, le pic pétrolier de 2010 et ses conséquences psychiatriques d'un avenir peu radieux où on risque fort de beaucoup marcher à pied et se cailler l'hiver n'incitant pas à la procréation. Je rappelle qu'une véritable politique écologique consiste d'abord à faire en sorte que nous soyons moins nombreux. On peut s'interroger sur les règles d'admission des précieux bambins : il est évident que le choix de l'implantation était destiné à palier la fermeture de la crèche de l'hôpital, dont beaucoup d'agents habitent à l'extérieur de Lisieux, en particulier dans le Canton n°1, conseiller général Aubril. Ce sera comme pour les places en centres aérés, si t'es fonctionnaire tu auras le privilège de pouvoir caser ton chiard à pas cher, si t'es populasse qui bosse dans le privé qui paye tout, démerdes toi. C'est injuste, dégoûtant, mais c'est du Aubril. On risque donc de construire un "palais de la prolifération" qui sera quasi vide, donc ruineux, lors de son ouverture (sans compter qu'on parle de crèche dans la ZI de Glos, là c'est pour les hôtesses chez Félix Potin). Et puis après que faire des locaux actuels (qui, vendus, pourraient renflouer les caisses juste avant les élections, pour financer une arroseuse municipale par exemple). Le lieu qui avait été choisi par la municipalité précédente pouvait s'avérer séduisant : un bâtiment (pressoir) appartenant à la ville, sur un terrain de taille suffisante. Vu l'état très dégradé du pressoir (photos), des ouvertures à faire dans des murs en pierre, les terrassements, et les goûts de luxe, l'ardoise a très vite grimpé pour atteindre la modique somme de 3.5M€. L'équipe Aubril avait renoncé. Bonjour les frais de cabinet d'étude et d'architecte, allez on va dire entre 0.2 et 0.5M€ jetés par la fenêtre. Fidèle à leur politique de dégonflade permanente, ils ont repris leur bâton de pèlerin pour refiler le bébé à un promoteur privé (Exterimmo, filiale de Dexia et d'un assureur ?). Des renfloués par l'Etat qu'il faut bien faire travailler, car tout est lié en Sarkictature. Problème : on reprend le même bâtiment et on recommence, donc le résultat est le même, il y en a pour 2.6M€. Ceci au départ, car quand on commence à s'attaquer à un bâtiment ancien, complètement inadapté, les surprises vont être nombreuses. Il y a un autre obstacle à franchir : l'étude de sol. Car c'est pourri de flotte, et juste au dessus les terrains sont inconstructibles pour cette raison (si mes souvenirs sont exacts, ce sont les couches géologiques des sables de Glos et d'argile verte). Pas sortis de l'auberge. Tata Nicole a d'ailleurs évoqué en conseil "des problèmes de sol". Côté architecture, c'est comme d'hab en Nanardie, du moche de mauvais goût (casernes Leclerc, vestiaires du stade, et le très laid mouroir alzheimer de la place Bérat...). Tu es obligé en tant que particulier de faire des toits à 45°, eux ils font des cubes en béton avec terrasses. Autres inconvénients majeurs du lieu : la rue est très étroite et en chicane, en sens unique, défoncée à souhait comme beaucoup de rues de notre cité, il faut refaire 500m de voirie. Aux deux extrémités, un carrefour dangereux avenue de la Basilique (mais Dieu n'est pas loin), et surtout de l'autre côté un débouché merdique dans le virage de la rue Roger Aini, où ça déboule dans la pente (et dans la montée, faut bien faire rugir la mercos payée avec le blé de la schnouff) à fond la caisse, vu que notre commandant Garcia évite de faire contrôles de peur de faire cramer ses hiboux. Et puis on sait jamais, un banal contrôle de vitesse peut se terminer par une fusillade à la kalach. Va y avoir des morts, avec 100 véhicules tous les matins et soirs débouchant à cet endroit, conduits par des mousmés pressées. C'est plus un coupe gorge mais un coupe 4x4 en deux. Aubril s'en fout : il y a déjà eu deux morts et plusieurs blessés à cause de la piste cyclable à gauche Bd du Gal Leclerc et la piste est toujours là. Il faut donc refaire la route et les deux carrefours, et ça c'est pas prévu dans le prix, le promoteur n'est responsable que jusqu'aux limites de son terrain. C'est très très mal parti.
Un bâtiment ancien (pressoir), borgne et en mauvais état.
Une rue étroite, défoncée, en chicane, un coupe-gorge pas vraiment rassurant la nuit.
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