Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.

 

Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.

 

        

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L'HÔPITAL COMMUNAL

 

QUI FAIT PITIÉ

 

MISE À JOUR DU 17.11.2014

 

MAJ 07.11 :

Bref, on est dans l'irrationnel total, puisque ce n'est pas un service public utile à maintenir, avec un ridicule 500 naissances par an, soit une par jour et deux ou trois les nuits de pleine lune, mais la gloriole de ces dames qui est en cause.

Parturienne, mot sinistre d'un côté, "futures mamans" pour ce cher Anselme, qui se frotte les mains comme un bougnat par temps de gelée.

Car les chéries de la côôôte en cloques doivent faire un choix, et notre hosto a l'avantage de la proximité.

On apprend au passage que le service (tout neuf) peut déblayer 2000 sales gosses par an, et n'en "traiterait" que 1200 actuellement.

Il y a de la marge. Côme, il y a du taf, faut t'y mettre mon gars.

 

 

Comme je suis patron, et pillé de tous côtés, avec une armée de ronds de cuir guettant le moindre faux pas,

les déficits des services publics m'ont toujours fait rigoler. Tu fais la même chose, tu te retrouves devant les corbeaux du Tribunal de Commerce.

Bon, quitte à lâcher du lest, lequel choisiriez vous, le tout "mèg" Côme ou la CGT.

 

 

 

MAJ 04.11 : J'ai toujours été convaincu, mais ce n'est que mon opinion, que cet hôpital mort né voulu par les "Marquises de la Côôôte", était destiné à éviter aux bobos des arrondissements chicos et aux électeurs friqués de la côôôte de se retrouver dans les hôpitaux Parisiens à la clientèle disons assez bigarrée, en plus porteuse potentielle de "maladies tropicales" à côté desquelles la grippe Espagnole est un petit rhume de cerveau. Ne parlons pas de la tour sinistre de Lisieux, avec ses déficits et ses crypto-syndicalistes agressifs. Passons sur les accommodements avec la loi littoral et le sulfureux mélange public-privé qui s'est terminé en eau de boudin.

La fermeture de la maternité de cet investissement inutile était inéluctable. L'ardoise est sévère. Pour les soupe au lait, soyons clairs : vous avez voté.

 

 

HÔPITAL OU ASILE D' ALIÉNÉS ?

 

MAJ 03.06 : Il n'y a pas que Firmin qui est en campagne municipale notre Riton (Eric Lehéricy) aussi.

Je n'aurais pas la cruauté de rappeler qu'André Lucas et moi-même avions prédit il y a six ans ce qui est en train de se produire pour l'hôpital de Lisieux, du fait de la construction largement arrosée de celui de la côte, qui soigne les copains de DSK et de Sarko. Seulement, la pétasserie consumériste (la concurrence)  s'applique et les "gens" votent avec leur voiture pour une meilleure vue sur la mer, des locaux neufs et moins d'odeurs de dessous de bras des infirmières non syndiquées.

Ce qui se passe est quand même ahurissant, et totalement contraire à ce qui se pratique dans une vraie entreprise, ou le coup du terrorisme du débiteur ne marche pas ou qu'un temps.

Explication : dans le civil, un débiteur et le banquier qui le finance se tiennent par les "couilles" : le curseur oscille entre "couper les vivres", "reclaquer l'échéance" et de l'autre côté le mortel "soutien abusif", qu'un tribunal peut reprocher au banquier, et même le proc, mais à Lisieux, aucun risque, puisque le parquet est transparent. Le petit jeu est assez subtil mais se termine en général le vendredi matin au Tribunal de Commerce, avec des ardoises réciproques.

Avec un hosto, c'est différent, difficile de mettre la clé sous la lourde des urgences, de vider tout ça vite fait, démerdez-vous.

C'est mieux sur la côôôte ? A droite à Pont l'Evêque.

Le moins qu'on puisse dire est que le terrorisme fonctionne à plein régime, le petit père Anselme continue donc imperturbablement à "investir" à crédit comme pour la maternité qu'ils ont mis deux bonnes années à terminer. Dans le privé c'était torché en trois mois. Problème, les pétasses du coin ne se font plus engrosser par le porte-bite alcoolique de service (une fois tous les trois ans est le "rendement maximal" des allocs, dixit une assistance sociale, peu importe le spermatozoïde concerné).

Le trou dans la caisse va atteindre 25 millions d'€ en 2015, c'est au lendemain des municipales.

Ce n'est sûrement pas en pressurant le personnel qu'ils vont arriver à boucher le gouffre.

Eric Le Héricy faisait déjà partie du conseil de surveillance, et jusque là ne s'était pas manifesté, mais là c'est décidé, il ne sera pas une potiche, comme son ovni piloté par sa petite copine verte Papotiche.

Rien que pour "emmerder Bernard", il la ramène en tant que conseiller général, alors qu'auparavant, s'il l'avait fait, il se faisait saquer de son poste d'adjoint aux sports. Ce détail a échappé à cette chère Clotilde, qui le trouve toutefois "culotté". Il est comme ça Riton, cocotte.

Peut-être bien aussi parce que si Nanard s'en tape complètement, c'est pas moi c'est les autres, lui pourrait hériter du bébé avec des couches nauséabondes dans trois ans. Et puis, un politique est sensé avoir une once de volontarisme, un tantinet de courage, plutôt que de pratiquer la fameuse politique du vélo crevé au fil de l'eau.

Que faire ?

Virer Anselme et Nanard, des nuls et tailler dans la masse, se concentrer sur le rentable et ce qu'on sait bien faire et virer le reste. C'est douloureux de fermer des blocs opératoires tout neufs (d'où une partie de l'ardoise), mais quand faut y aller, faut y aller.

Le citoyen gueule ? T'as voté pour qui il y a six ans, trois ans ? Pour Sarko ? Pour Nanard ?  Du vent, on veut pas de ça ici. 

C'est loin ? BFPTG.

Ceci d'autant plus que les campagnes de LISIEUX I comptent un paquet d'agents hospitaliers, qui vont avoir bonne mine quand ils vont se faire saquer à la Plysorol. La vengeance électorale est un plat qui se mange froid.

 

 

LE PETIT PÈRE ANSELME :

 

"Où çà des vôôôyous ?"

 

MAJ 02.06 : Le "Petit Père Anselme" pensait s'en tirer avec le coup de la "prolongation de la voie publique" dans les urgences, avec si j'ai bien compris des civières qui peuvent faire office de trottoirs. Pas de bol, il s'est fait allumer en CHSCT par les syndicats, qui sont d'ailleurs de fins lecteurs de cette feuille iconoclaste.

En effet, le mot "sanctuaire" de l'article ci-dessous a fait tilt, et on le retrouve dans le communiqué du camarade Côme.

D'ailleurs, il n'y a aucune raison de faire la différence entre un perdreau à plumes bleues et un agent hospitalier en service commandé.

Dans les échauffourées prévisibles qui ont émaillé la "Fête des Voisins", ça été aussi la fête aux commandos nocturnes du commandant Garcia, avec ITT à la clé. Les nazebroques qui avaient échappé à la garde à vue ont été cueillis lundi aux aurores. Ca va être plein les gencives.  Comme quoi quand il s'agit de régler des comptes avec les chtarbés, la maréchaussée sait s'en occuper.

Souhaitons qu'il en soit de même pour les agents hospitaliers, il n'y a pas de raisons. Le citoyen lambda est preneur ça va de soi.

A priori, toujours pas de plainte de déposée, donc deux solutions, soit les agents déposent plainte individuellement (pour le code pénal voir le site legifrance), soit les syndicats le font. Si la maison poulaga manque d'enthousiasme, se fendre d'une lettre, aller la porter au greffe pénal contre une photocopie tamponnée.

Voilà qui va encombrer un peu plus l'officine de la Cour Matignon.

 

 

MAJ 26.05 : Décidément, Anselme (le directeur de l'hôpital) tient une meilleure forme que Johnny qui a quand même réussi à nous faire une sorte de delirium tremens pour cause de manque. Le toubib qui l'a opéré a dû lui passer une soufflante de derrière les fagots, genre "quoi ma gueule ?".

Après tu t'étonnes que le staphylocoque doré s'en donne à coeur joie.

Bon, le pôle mère enfant, ça traîne un peu, le bâtiment est terminé, mais à l'intérieur c'est pas l'affolement, ce qui n'empêche que les lumières étaient allumées en plein jour au moment où l'Echo Joli est allé jeter un oeil.

On se demande d'ailleurs pourquoi la piste d'accès (scabreuse) des camions de pompiers sur le toit de ce pôle n'est pas encore en service. Laquelle piste a déjà un surnom : la catapulte.

Anselme avait déjà taillé dans la masse en se débarrassant récemment de la crèche avant la mise en place de la fameuse MPE, et en récupérant le personnel qui y était affecté, qui, on l'imagine aisément, n'est pas vraiment ravi de passer des couches des petits à celles des grands.

Puis zou, l'hôpital "de référence" est devenu par un tour de magie un HOPITAL COMMUNAL. On a appris cette nouvelle au détour d'un communiqué syndical.

Depuis, plus rien, un silence de morgue : pas un article nous expliquant la différence, les raisons, les conséquences (dont la réduction du nombre d'administrateurs, l'éjection des syndicats, et l'omerta la plus complète possible sur les décisions prises en CA).

Va encore falloir faire le boulot de la gribouille papier.

L'Echo Joli se méfie toujours un peu de l'alarmisme syndical, le noyau dur de notre hôpital étant un modèle du genre crypto-collectiviste.

Force est de leur donner raison sur l'affaire de l'irruption de fous furieux, probablement ivres et allumés, vers les 6h du mat, suite à une sortie de boîte agitée.

Les agents des urgences ont bien eu affaire à des tueurs qui se sont attaqués dans les locaux aux victimes en train d'être soignées.

Les urgences, c'est un peu comme les églises autrefois, cela doit être sanctuarisé.

Plus rien ne les arrête, puisque les protagonistes vivent dans un autre monde, qui n'est plus celui d'une république civilisée.

Le premier réflexe d'un responsable, même s'il n'y a pas eu de blessés parmi le personnel, est de porter plainte, ce ne sont pas les motifs qui manquent au code pénal. Un patron d'entreprise dont le personnel se fait agresser le fait, ou alors.

Et bien figurez vous que non.

Pour notre Anselme, qui était dans ses couettes avec maman à ce moment là, pas de quoi fouetter un chat, une "légère intrusion" tout au plus.

Considérer les urgences comme en quelque sorte "une prolongation de la voie publique" c'est quand même très osé.

Manque pas d'air coco.

Mais au fait, l'hôpital a un conseil d'administration, croupion, certes, et un président, Firmin soi-même.

Si le dirlo est défaillant, la patate chaude est dans son camp.

On va alors voir à l'oeuvre notre matamore, qui n'avait pas hésité à faire déplacer la téloche pour son arrêté municipal débile (couvre-feu partiel) l'an dernier.

La trouille, ma brave dame, c'est terrible.

N'empêche que ce précédent fâcheux, s'il n'a pas de sanctions, est une véritable incitation à l'émeute. 

Déjà que bon nombre de patients et "d'accompagnants" arrivent aux urgences surexcités.

Ca va très mal se terminer.

 

 

L' HÔPITAL À LA CHARITÉ

 

 

 

MAJ 04.05 : Suite à un coup de gueule justifié du syndicat Sud de l'hôpital de Lisieux, la "rédaction unique" a bien été obligée de se fendre d'un entrefilet au sujet du classement de l'hôpital. Difficile de refuser une publication à un syndicat sans être mis en porte-à-faux.

Après le sucrage de la crèche, le petit père Anselme (le directeur de ce qui va devenir une masure), continue benoîtement à faire ce qu'on lui dit de faire en général et de ce qu'exige une des marquises en particulier, la députée de la côôôte qui a l'oreille de l'Elysée à ce qu'il se dit.

C'est quand même ENORME d'apprendre ainsi que notre hôpital devient COMMUNAL, pourquoi pas PAROISSIAL ou encore CAMPAGNARD, pendant qu'on y est.

Le président du conseil d'administration réduit à neuf membres, un certain AUBRIL Bernard, qui en avait plein la gueule de "pivot", de "référence" ou de "recours", pour amuser la galerie, s'est encore couché devant ses maîtresses (au sens de maîtres). Son seul rôle de valet des marquises et de l'UMP consiste à faire de l'esbroufe et à noyer le poisson.

Comment peut-on qualifier un hôpital qui "rayonne' effectivement sur le Pays d'Auge de "COMMUNAL" ?

Et l'hôpital des marquises, sur la côôôte, il est quoi lui, national, régional, départemental ?

Et côté financements comment ça se passe, communal veut dire que c'est la commune qui allonge la monnaie ?

Premier avantage pour les spadassins UMPistes qui ont commis ce coup bas : les syndicats sont éjectés, ce qui était sans doute un des objectifs de la manoeuvre, et le conseil d'administration réduit à 9, ou plutôt à 8, car il y en a un qui sert à rien, comprend rien, mais signe tous les forfaits... hospitaliers (rires).

A suivre, les barbouzes de l'Echo Joli ont du boulot.