Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.

 

Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.

 

        

Messagerie : echo.joli@wanadoo.fr 

 

Accueil Remonter Facebook Liens

 

LA BANQUE DE FRANCE

 

ET L'IMMEUBLE CONDORCET

 

 

MISE À JOUR DU 13.06.2016

 

 

 

MAJ 31.05 : Le dossier de la fameuse parcelle 373 est entériné, l'architecte des bâtiments de France ayant donné son accord pour le muret réalisé par GLB, alors qu'on avait entendu parler d'un "mur paysagé". Cela entérine la non reconstruction de l'immeuble à l'identique comme il aurait pu l'exiger. On a un bon exemple en ce moment avec les travaux de l'ex Centre Franco Américain (Bd Pasteur), où les arcades d'origine de la galerie Navarin côté ouest on été conservées, le reste étant en mauvais état sera probablement refait à l'identique ou au moins similaire.

L'effondrement miraculeux de l'immeuble de la rue Condorcet a finalement bien arrangé les choses.

Reste à savoir si la brave dame qui y logeait (et était héritière) en a reçu le juste prix.

Ceux qui suivent se rappellerons que la maréchaussée s'était pointée le dimanche suivant l'écroulement, et qu'un témoin a vu ensuite une intervention de la pôôôlice. Comme on dit : laissons faire la Justice de mon pays pour ces frasques.

On notera que les grilles en fer de ce parking sont identiques à celles du siège social de GLB (quai des remparts).

Les notaires ont ils payé une création originale déjà amortie par ailleurs, ce serait rigolo et du Shreck tout craché ?

Ne manque donc plus qu'une chérie en tôle à poil dans la cour. La plastique de Brigitte ayant sans doute inspiré le sculpteur, peut être que Mme Chancé, sauf son respect, a déjà pris la pose dans le plus simple appareil. Pardon, vous dites ? La grand mère ? Nooonnn.

Sacré Gégé !

 

MAJ 27.05 : Le dossier "d'autorisation du parking" rue Condorcet est désormais consultable. Le camarade ABF Bonnet a donc pris position. Consultation sur place lundi. A suivre.

 

 

 

 

 

MAJ 27.03 : Les petites souris de l'ECHO JOLI sont merveilleuses : elle tombent sur le poil de leurs victimes juste au plus mauvais moment :

"Passant rue Condorcet devant les murets "paysagés" du parking de l'ex banque de France, à 16h10, le 21 avril 2016 n'ai-je pas eu la surprise de voir deux fonctionnaires de Police, de sexe féminin, blondes, dont une ***censuré***, barrer l'accès et l'entrée du fameux parking derrière le bâtiment.

Chose surprenante s'il en est, ces factionnaires n'était pas accompagnées par une voiture pie avec guirlande lumineuse, système Rubis embarqué permettant un contrôle auprès des neufs fichiers de Police existant sur nos 35 fichiers des services de sécurité.

L'absence de ces véhicules semble démontrer que nos glorieuses policières n'étaient pas présentes pour effectuer des contrôles, n'ayant pas les
moyens de les pratiquer.

La raison est autre.

Ces fonctionnaires interdisaient elle l'entrée de ce parking, mais aussi toutes sorties possibles ? Personne n'entre, et personne ne sort ?

Y aurait il eu une descente de police, de l'inspection du travail, des bâtiments de France ou autres ?"

Rien n'empêche mon grand copain du commissariat de donner des précisions.

Au fait, toujours pas de nouvelles du fameux permis de construire du mur qui devait recevoir l'assentiment du camarade architecte des bâtiments de France.

Alors ?

 

 

 

 

 

MAJ 30.01 : J'ai demandé à consulter les autorisations de travaux pour la Banque de France (parcelle 372), pas de loup apparent. Les travaux ont révélé quelques surprises, la mérule, la bête immonde, était dans la place.

Par contre, refus complet de montrer le dossier sulfureux de la parcelle 373, celle de l'immeuble effondré. Prétexte : le dossier n'est pas bouclé, on attend l'avis du Sieur Bonnet, architecte des bâtiments de France de son état (en abrégé dans la suite "ABF"). Il y aurait comme un souci avec la clôture du parking sur la rue (le fameux "mur paysagé"). En attendant, hier, mon Gégé, rouge comme une pivoine et droit dans ses bottes et moustache en bataille, se dégrouillait fissa pour bitumer la cour, chef d'oeuvre de mise devant le fait accompli.

Preuve s'il en était que cette histoire est quand même fumeuse, l'immeuble aurait été acquis par la bande à Dédé en septembre. Se pose donc la question de savoir pour quelle raison ils n'ont pas immédiatement déposé un permis de démolir en bonne et due forme. Ce qui implique que la procédure d'urgence qui a été utilisée (et signée par Christine Annoot) a été choisie délibérément et préférée, trois mois après. C'était sans doute plus pratique pour faire avaler la pilule ?

Autre élément, le permis de construire pour le pignon de la partie qui ne s'est pas écroulée (parcelle 374), a été demandé le... 17 novembre, le jour même de l'effondrement, alors que le démolisseur était prévu pour le 19 (le lundi d'après). Le dossier était "incomplet" ! Rigolons. Régularisation, le 6 janvier. L'ABF a donné son accord. Pouvait pas trop faire autrement. Sacré Gégé.

A la question : quel a été le prix payé pour cette parcelle ? Pas de réponse, c'est privé. Il faut donc attendre la publication aux hypothèques, ou trouver une autre source d'information. Bon Dieu mais c'est bien sûr !

A suivre...

 

 

 

 

MAJ 21.01 : Ceci est le cadastre de la zone, où il y a eu du mouvement, une vraie samba. J'avais un doute sur la composition de la parcelle 372 (BdF), levé en allant mesurer sur le terrain. Simplement les numéros 3, 5 et 7 sont mal placés (ils devraient tous être devant la parcelle 373). Le 9 est une porte cochère donnant accès à la parcelle 376 (Mr Raynaud). On notera que la parcelle 401 (ancienne crèche) a été vendu au Diocèse (l'Eglise Catholique, qui a taxé ses ouailles avec la dîme pendant des siècles et des siècles a encore des moyens bassement temporels), et la 400 à Mr Raynaud.

Selon Christine Annoot, interviewée, la parcelle 373, sur laquelle était l'immeuble qui s'est effondré, était restée eau nom de Brehier, ad patres depuis belle lurette. La dame qui résidait dans l'immeuble vivait sans eau et sans électricité, et nourrissait des pigeons, au départ s'était donc une question d'hygiène. Les voisins incommodés (y compris la Poste en face) ont fini par obtenir l'intervention du CCAS, ce qui rentre dans son champ de compétences. Cette dame était, toujours selon les dires de notre adjointe aux affaires sociales, la légataire universelle du Sieur Brehier, mais n'avait pas fait le nécessaire pour régler sa succession. Il est dans les attributions de la ville de se substituer ?

Vu l'état de l'immeuble, la dame a été évacuée vers une maison de retraite de la ville (toujours vivante). L'expulsion est logique.

Mais que l'adjointe ait signé un arrêté de péril dans ces conditions est un arrangement, qui peut à la rigueur se concevoir. Mais à mon sens c'est plutôt du ressort des services techniques ou carrément du maire.

Notre cher juge d'instruction fictif François Hubert de Pasmurdecon a du taf pour vérifier la véracité de ce scénario, voir un peu ce qu'il en est de la succession, quand (septembre ?) et à qui finalement les Notaires ont acheté la parcelle 373, à quel prix ?

La ville ayant engagé les travaux d'étayage, qui ont fini par céder, a t'elle été remboursé dans la bagarre.

La petite plaisanterie ayant duré deux ans, comment se fait il qu'un permis de démolir en bonne et due forme n'a pas été déposé ?

Etc...

Quant à notre Architecte des Bâtiments de France, Christine Annoot indique (oralement) qu'il était au courant et "a donné son accord", pour la réalisation d'un parking avec "mur paysagé" (ce qui ne peut s'inventer). Ce qui nécessite un permis de construire...

L'ECHO JOLI lui a posé la question.

Rendez vous a été pris la semaine prochaine à notre victime régulière Paul Mercier pour consulter les deux dossiers (372 et 373).

Voilà voilà.

 

 

 

 

 

QU'IL EST DOUX DE NE RIEN FAIRE QUAND

 

 

 

TOUT S'ÉCROULE AUTOUR DE VOUS

 

 

 

 

 Sur ce cliché, la gauche de l'immeuble est murée, mais il y a des fleurs sur les fenêtres de la partie droite (partie subsistante ce matin).

La numérotation est assez compliquée, 3, 5, 7 pour le rez de chaussée à arcade (adresse de BREHIER), qui porte aussi le n°22 (!), le magasin violet porte le n°13.

 

 

 

MAJ du 22.10 10h30 : Une petite souris a vu effectivement une camionnette blanche des gendarmes (équipe scientifique spécialisée ?). Les perdreaux à plumes bleues sont sur le coup (d'où peut être la survenue de l'inspection du travail). Gégé a été vu sur place en train de tournicoter. C'est effectivement fâcheux.

 

 

MAJ du 22.10 9h : Ca devient de plus en plus burlesque. Un habitant de la rue s'est stationné juste devant l'immeuble le vendredi pour vider sa voiture de ses courses. Quelqu'un est sorti du chantier en lui disant de partir parce que "cela risquait de s'écrouler".

Employé de GLB ou de la boîte qui devait faire la démolition "la semaine prochaine" ?

Il a dû donc  y avoir un souci vendredi ou samedi matin avec du personnel. Un accident du travail ?

Puisque quelqu'un sur le chantier était au parfum, a t'il prévenu la mairie comme il se doit ? L'adjoint de service était Jean Paul Soulbieu (d'après la presse), remplaçant le roitelet parti à Rome se confire en dévotions et accessoirement se dévergonder le soir. On aimerait bien entendre sa version.

Lundi, une inspectrice du travail est déboulée, avec paraît il un air pas aimable, et a fait arrêter le chantier de la Banque de France, mais aurait été obligé de laisser continuer le chantier de démolition, vu le danger.

Car de surcroît, l'immeuble fissurée était lié au reste du pâté de maison (poutres du toit en particulier, ça se voit sur mes photos), et il a fallu continuer.

Ces immeubles étaient ils --comme par miracle-- eux aussi vides ? A qui appartenaient ils, au dénommé BREHIER (on cherche) ?

Le dit BREHIER était en fait un '"vieux monsieur" propriétaire qui louait lui même ses appartements, je me souviens personnellement d'un écriteau "à louer" aux fontes de caractères des années 30, style affiches de la Kommandantur. Sa succession était elle en déshérence ? Qui était le notaire ? Non, pas eux quand même !

Etant donné la surface dégagée, reconstruire va être une opération super juteuse comme les aime Gégé et ses copains de la bande de Notaires, avec le chef de clan CHANCÉ, André de son prénom, comme Dédé la saumure est déjà pris, optons pour Dédé la cidrasse, ça fait plus couleur locale. Comme ils ne sont pas obligés de faire des parkings avec le coup fourré du stationnement dans le nouveau PLUi, c'est tilt comme au flipper, clac, clac clac, extra ball when lit. Notons également qu'on peut très bien reconstruire un immeuble jouxtant la Banque de France et faire un parking au rez de chaussée, voire en souterrain puisque c'est hors zone inondable. Il va de soi que le dit immeuble devra être "à l'identique" comme les galeries Navarin. L'histoire bégaie. 

Autre élément à prendre en considération, un permis de démolir dans cette zone à 100m de la cathédrale devrait logiquement passer entre les mains du meilleur copain de Gégé, l'architecte des bâtiments de France. Autant s'en passer, simplification administrative oblige.

Tu écris un scénario similaire pour un film, le producteur te fout son poing dans la tronche.

 

 

MAJ du 21.10 18h : Alors qu'hier on était plutôt mal à l'aise à LINTERCOM, la chanson a changé. Le petit cinéma durant depuis deux ans ou plus, le maire aurait pris un arrêté de péril ORDINAIRE et non pas imminent. Or un tel arrêté ne permet pas de démolir complètement l'immeuble (c'est bien précisé), mais de faire exécuter les travaux nécessaires à la sécurisation si le propriétaire est défaillant (avec l'intervention d'un expert), et de se retourner ensuite contre lui.

Qu'on se le dise, et surtout à mes chers collègues professionnels, un arrêté de péril n'autorise en aucun cas le maire à faire démolir un immeuble.

 

 

MAJ du 21.10 14h30 : J'ai écrit ce matin que les possibilités d'investigation de l'ECHO JOLI (encadrées par la loi) avaient atteint leurs limites. Bah pas vraiment. J'apprend donc que dans la cour derrière la Banque de France il y avait une "butte de terre" et un mur pour soutenir l'immeuble (et sécuriser le personnel, car le Directeur et le gardien habitaient sur place à l'époque, voire d'autres cadres), et que la bicoque était très largement fissurée.

D'autre part, l'immeuble de la Banque de France a été éventré à l'arrière comme le prouve la photo ci-dessous (avec l'engin qui était garé dans la cour dimanche matin, mais je n'ai photographié que la benne). Vu les vibrations, il est possible que les travaux aient fragilisé l'immeuble qui ne s'est donc pas effondré par hasard, mais du fait de sa déstabilisation par le chantier en cours (ou d'un coup de pouce de la loi de Murphy). Maintenant reste à savoir s'ils ont attaqué la butte voire le mur, ce qui aurait achevé le travail. La butte et le mur de soutènement, sur la photo prise dimanche, avaient disparu. Le cow-boy du commandant Garcia, visible sur la photo de Ouest France, a t'il eu l'intelligence de photographier la cour avant l'arrivée des pelleteuses samedi après-midi (la porte était ouverte) ?

Bon, on entend les commentaires du conducteur de l'engin ? M'étonnerai que ce soit un blanc de race Morano, c'est plus pratique de faire appel à un détaché, peut être déjà sur le chemin du retour vers la terre de ses ancêtres. 

Une recherche sur Big Brother Google sur le nom de BREHIER n'a rien donné (NDLR Maître BROHIER n'a rien à voir avec cette histoire). Précision, la dame qui a été évacué de l'immeuble il y a deux ans avait la réputation d'être la "poule" (c'est le mot utilisé à l'époque en Pays d'Auge (avec "ménagère") pour désigner les maîtresses) d'un... "notaire". Diable, on rentre dans le monde noirâtre de Barbey d'Aurevilly.

On cherche. Vais je arriver encore cette fois à trouver la solution avant les perdreaux à plumes bleues ?

 

 

 

L'immeuble BdF a bien été éventré à l'arrière. Les travaux ne sont guère avancés, et les échafaudages pour la toiture

ça traîne en longueur (payants, Gégé a assez gueulé, prendre des sous a un type qui "aime être riche", c'est dégueulasse).

 

 

MAJ du 21.10 10h : Ci-dessous le relevé de propriété établi le 21 octobre. Le propriétaire est un certain BREHIER, donc pas la fine équipe du camarade notaire CHANCÉ ni la ville, ni GLB ou une des officines de la nébuleuse Butel-Le Héricy.

TOUTEFOIS, compte tenu des délais d'enregistrement (6-10 mois), il est possible qu'une transaction d'achat ait eu lieu récemment, ou une "récupération foncière" par la ville (avec l'intervention d'un notaire, le petit préféré de la ville, un certain CHANCÉ ?). Commentaire d'un spécialiste : "si on rase la valeur est égale au terrain moins la démolition (NDLR payée par la ville pour le moment), en campagne ça vaut zéro, il y plus cher de démolition que de terrain sauf que là on est en centre ville et selon le règlement de la zone d’urbanisme, si on peut construire un immeuble de 3, 4 ou 5 étages (NDLR c'est le cas),le prix du terrain est nettement plus élevé. Imaginons un immeuble de 4 étages avec 4 appartements à l’étage = 16 appartements, le prix du terrain va avec, on peut très vite monter à des valeurs de 150/200000€ pour la parcelle".

Les possibilités d'investigation de l'ECHO JOLI s'arrêtent là. Après c'est la maréchaussée avec commission rogatoire (NDLR à 14h, quoique).

 

 

 

 

 

MAJ du 20.10 : Un honorable correspondant grenouillant dans l'immobilier -- c'est un métier, n'est ce pas Gégé -- a expliqué à l'ECHO JOLI l'art et la manière de retrouver à qui appartenait exactement l'immeuble qui s'est écroulé. Si Maître Chancé (le parrain de la bande de tontons flingueurs de la Banque de France) nous écoute qu'il nous le dise carrément, ça abrégera les souffrances. Comme de toute façons c'est à la portée d'un gendarme qui rit dans la gendarmerie, mais peut être pas des cow-boys du commissariat, autant que les choses soient faites selon les règles de la procédure pénale.

De toutes façons, les gars, je vais finir par trouver, le renseignement, c'est aussi un métier, et un grand merci à mes profs de la Grande Muette.

 

 

MAJ du 19.10 18h : C'est confirmé, il n'y a pas de permis de démolir au service urbanisme de LINTERCOM (et pas de demande, mais ça peut s'antidater sauf s'il y a un registre paraphé). Pas certain non plus qu'il y ait eu un jour un arrêté de péril ou alors faut le publier. Le statut de l'occupante des lieux était assez flou, propriétaire ou pas on n'en sait rien pour le moment. La dame a été priée de prendre la direction d'une maison de retraite il y a deux ans (une de celles de la ville ?), et il est possible qu'elle ait rejoint la terre de ses ancêtres depuis. Un coup tordu façon Crématorium ?

Pour avoir traité des successions dans une banque, certaines situations font qu'on recherche parfois vainement les propriétaires. Dans ce cas, c'est la ville qui peut devenir propriétaire (mais il faut un jugement ?).

L'article du PAYS D'AUGE est accablant pour Paul Mercier, sa brosse va un jour friser à plat au rythme des "contre-vérités". Il précise bien que l'immeuble devait être démoli cette semaine et qu'il a été "racheté" (site internet du PAYS d'AUGE). Mais quel était le propriétaire précédent, une personne physique ou la ville ? C'est évidemment la "bande de notaires" qui est sur le coup pour faire un parking. Quoique, maintenant que c'est par terre, ce n'est plus un immeuble, mais un terrain nu, et c'est pas le même prix. En plus si c'est la ville qui paye la démolition face à une urgence qui reste à démontrer, c'est tout bénef.

L'effondrement principal a manifestement eu lieu dans la cour vu les tas de gravats que j'ai photographié dimanche, façon Rouletabille, et dans cette cour il y avait au moins une pelleteuse garée pour les travaux dans la banque. Les gravats à l'extérieur n'étaient qu'un dommage collatéral.

Tout le problème pour la pôôôlice (ou les gendarmes vus ce matin) est de déterminer si un petit coup de main n'aurait pas été donné au destin.

A suivre...

 

 

 

 Manifestement l'immeuble s'est effondré côté cour vu le tas de cartons et de mobiliers.

 

 

 

 Sur ce cliché pris il y a une quinzaine de jours, pas trace de permis de démolir (le panneau RABONI est celui du permis de construire).

 

 

MAJ du 19.10 : L'ECHO JOLI a fait un petit tour du chantier, photos à suivre. Votre journaliste amateur d'investigation préféré est tombé ce matin pile poil sur le pauvre Paul Mercier, qui faisait grise mine sous sa brosse raplatie, en conversation avec des gendarmes. Tiens donc.

La boîte qui est intervient serait la SATO (Sté des Travaux de l'Ouest) qui a loué plusieurs engins à des loueurs genre Kiloutou, sur lesquels il n'y a pas de logo, c'est quand même plus discret.

Il va être un peu difficile de me faire avaler que les pelleteuses sont tombées du ciel sans l'intervention divine de Sainte Thérèse, occupée par ailleurs à Rome.

En plus, dans le bâtiment, tout le monde se connaît, voire est actionnaire (comme la fameuse nébuleuse GLB). La SATO est elle un fournisseur habituel de GLB, voire titulaire d'un lot du chantier de la Banque de France ? Gégé et le boss de cette boîte sont ils potes ?

Qui a pris la décision de confier l'intervention à la SATO à la mairie ?

Autre info : Gégé se pavanait hilare en ville samedi. Un bon alibi, c'est toujours un plus.

A suivre pour les prochains pots aux roses...

 

 

 

 

 

 

MAJ du 18.10 : Quand tu vois l'ombre de Gérard Butel, alias Schrek, méfie toi des immeubles qui t'entourent. Un moment, ce personnage moustachu avait été affublé du sobriquet de "Gégé dynamite" sur ce site insupportable, c'est en l'occurrence adapté. Ainsi, cet immeuble vétuste qui devait être démoli lundi 19 (demain) s'est effondré de manière miraculeuse deux jours avant. Ce qui fait que c'est la municipalité qui théoriquement endosse l'opération de démolition (en cours et d'urgence bonjour la facture du démolisseur qui va se rincer). Est ce le même que celui qui devait démolir lundi, mystère pour le moment ?

En plus, exit la taxe sur les échafaudages et probablement des frais inhérents à la fermeture de la rue la semaine prochaine. C'est effectivement beaucoup plus économique de procéder ainsi. Bref le hasard fait bien les choses et fait faire des économies aux propriétaires, comme par hasard la bande des notaires propres sur eux qui ont acheté la Banque de France, et voulaient démolir pour y faire un parking (puisque le coup fourré de faire un parking gratis aux frais du contribuable en démolissant l'ancienne crèche a foiré lamentablement).

Il se murmure en ville que l'Architecte des Bâtiments de France n'était pas vraiment enthousiaste. Bon, que cette lèpre soit par terre c'est pas plus mal.

Il faut savoir que le susdit n'est pas franchement un copain de Gégé, car il y a eu un précédent : en pleine nuit, le vétuste bâtiment de la galerie Navarin Bd Carnot, s'était aussi effondré de l'intérieur selon le même procédé, ce qui a permis à Gégé de tout démolir pour reconstruire à neuf un pastiche de l'ancien tout à fait correct. Avec jackpot en prime. Elle est pas belle la vie. 

Ce n'est pas le seul sujet de discorde, le siège social de GLB avait fait avaler une autre couleuvre à notre rond de cuir du bâtiment, puisque l'ex boîte de nuit du quai des remparts avait été finalement totalement désossée. Le résultat est là aussi correct. Avec cerise sur le gâteau, une Brigitte à poil, mais en tôle, dans la cour.

Ca fait beaucoup quand même les gars. Il se murmure aussi que les ventes de la crèche, de la Banque de France et de cet immeuble rue Condorcet auraient été effectuées par le truchement d'une agence immobilière du cru. Donc ont donné lieu à frais et commissions pour le ou les employés qui ont décroché la timbale.

L'ECHO JOLI, qui voit le mal partout, a déjà fait le rapprochement. 

Bref il y a matière à réflexions sinon enquête préliminaire. En cours de transmission.