Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.

 

Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.

 

        

Messagerie : echo.joli@wanadoo.fr 

 

Accueil Remonter Facebook Liens

 

 

L'ÉPICERIE SOLITAIRE

 

MISE À JOUR DU 01.03.2010

 

 

 

 

BRÈVES DE COMPTOIR

SUR CE SUJET

 

Pour les brèves de la semaine, c'est par ici

 

Pour les brèves du mois, c'est par ici

 

Pour les vieilles brèves, c'est par ici

BANQUE ALIMENTAIRE

 

MAJ 08.06 : Selon un honorable correspondant, l'Europe (par la PAC) subventionne la banque alimentaire à hauteur de 30.4m€ (qui alimente l'épicerie solidaire Lexovienne), et les Restos du Coeur 19.8m€.

C'est très pervers, car c'est l'industrie agro-alimentaire qui finit par toucher le jackpot, ce qui lui permet de pressurer un peu plus le paysan. De plus, ce qu'elle refile, c'est pas vraiment bio.

C'est une organisation typiquement productiviste et centralisée, énergivore. Ne serait-il pas plus écolo et socialement plus efficace de structurer la collecte chez les paysans directement ?

 

 

 

 

L'ENSEIGNE

 

C'est un scoop de l'Echo Joli, l'enseigne de l'Epicerie Solidaire est prête. Ca rame toujours, et ce que nous disions correspond bien à la réalité, rien de plus complexe que de créer une entreprise, même grassement subventionnée (40000€) et boostée par le très humaniste Sous-Préfet, celui qui se défoule sur les automobilistes.

Il semble qu'il y ait un problème de sécurité dans ces locaux tarabiscotés. Avec tout ce pataquès, il va être difficile aux pompiers de se voiler la face, si j'ose dire.

Tant qu'à patauger, car on y est depuis bien six mois maintenant, autant aller jusqu'au bout. L'inauguration officielle aura lieu "quelques semaines" après l'ouverture, ailleurs ! (dans les locaux de la Croix Rouge).

Quant à la vente du premier poireau, ce sera hors saison tels qu'ils sont partis.

 

 

 

 

 

 L'épicerie solidaire, version 2010.

 

 

 

 

.

 

 

EPICERIE SOLIDAIRE MAJ 04.11 : Ca ouvrirait dans les ancien locaux de la médecine du travail, qui par solidarité humaniste a dû faire un prix. C'est pas grave, il suffit de taxer la tronche un peu plus aux entreprises.

Le temps d'ouvrir les dossiers, la bouffe c'est pour fin janvier.

En plus les locaux sont tarabiscotés, ça va être un peu le brin.

 

EPICERIE SOLIDAIRE MAJ 18.11 : Toujours à la rue. Si ça a merdé, selon Aubril, c'est de la faute de l'opposition qui a "politisé" le débat. Clotilde déguisée en bouc émissaire, je veux voir ça. Comment ça c'est tout comme ? Là vous êtes vaches.

Maintenant on ferait dans la "discrétion". Jusqu'à devenir invisible ?

Tout ça sur fond de un milliard de crève la faim. Le dit milliard est la conséquence du natalisme des HAM, vous savez les bonnes âmes humanistes. Pas un radis tant qu'ils ne se coupent pas les couilles et il faut en avoir pour résoudre le problème. Les véritables écolos vous avaient pourtant bien dit que c'était intenable.

Comme d'hab la Nature va se charger du SAV.

 

 

MAJ 25.10 : La manière cavalière d'Aubril de mettre le conseil municipal devant le fait accompli s'est retournée contre l'association Coup d'pouce qui s'est pris un pain de quatre livres dans les gencives. Le local pressenti avait plein d'inconvénients, surtout celui de figurer dans le patrimoine de la famille de notre chère Marquise Marie-Antoinette du Chignon des Orangers. Si les locaux vétustes avaient été refaits (de facto par la municipalité via les subventions), un juge un peu tatillon aurait pu avoir des doutes, une prise illégale d'intérêt étant vite arrivée.

Voilà notre bande d'humanistes en jupons qui a de bonne raisons de larmoyer : c'est ça les filles la dure réalité de la création d'entreprise, les locaux, les statuts, l'aménagement, les charges qui te dégringole avant que tu ais commencé, le respect des normes, bref la montagne de tracasseries issues d'au moins quatre codes, dont celui de commerce et la moitié du code pénal. ceux qui font croire au populo et aux candidats au suicide que créer une entreprise ç'st fastoche sont des escrocs.

Vu l'hécatombe depuis mes débuts dans ma profession, survivre à 30 ans d'exercice tient du miracle. Je peux donner des conseils.

N'empêche que maintenant que la subvention est votée, va falloir se remuer le popotin, sinon au prochain conseil, c'est Aubril qui va se prendre une avoinée par la Clotilde, qui va pas le rater, suite aux "remontrances" qu'il lui a faite.

Pendant ce temps, la faim, toute noire avec sa grande faux ricane.

Rappel : je n'ai jamais dis que j'étais contre.

Pour les épisodes précédents, c'est par ici.

 

 

 

 

 

UNE ÉPICERIE SANS ÉPICIER

 

 

 

 L'ECHO JOLI s'est procuré la carte d'accès à l'épicerie solidaire. Recherche PF.

 

 

 

MAJ 31.09 : Une épicerie solidaire a cramé à Caen, sans doute des nazebroques humanistes qui ont pris l'habitude de mettre le feu pour "effacer leurs empreintes". Il faut donc que le local soit accessible rapidement aux pompiers. Pour le local Loison Bobo c'est cuit.

 

MAJ 25.09 : Le dossier de l'épicerie solidaire a été l'objet d'un cafouillage tournant à la pantalonnade, ou à la jupade, politiquement correcte égalité des sexes oblige.

Ce dossier qui traîne apparemment depuis quatre ou cinq ans, avait été initié par cette emmerdeuse d'Ursula Oger, un peu par conviction humaniste, beaucoup pour se faire mousser auprès des populations non laborieuses qu'elle espérait se mettre dans le sac à main pour les élections qu'elle a préparée sournoisement pendant ses six ans de mandat en tant qu'adjointe aux affaires sociales. Le budget du CCAS est tel qu'il est facile de trouver quelques deniers publics pour une petite gâterie électoraliste.

Notre lascive Christine (ANOOT) a récupéré le bébé, qui était au programme d'Aubril et de Clotilde Valter (en version collectiviste pour cette dernière avec employés municipaux surpayés et incontrôlables).

Votre serviteur étant dans le commerce de détail depuis 30 ans, peut se piquer de connaître le turbin, encore qu'épicier soit un métier à part entière, la preuve, beaucoup d'Arabes, qui ont la mentalité adaptée et un savoir faire traditionnel, y réussissent, alors que les gaulois Poujadistes ne sont plus très nombreux.

Il y en a un autre au conseil qui a émis des doutes vu le montage bancal et l'armée Mexicaine des HAM qui vont gérer l'association Coup d'pouce : Gégé soi même, qui lui aussi est dans le bizness. Promoteur et épicier c'est presque le même métier.

J'ignore s'ils ont trouvé un nouveau communicant après l'éjection de DBL, mais ça commence bien avec un plantage magistral : le jour du conseil, l'édition du Pays d'Auge présentait le sujet comme s'il était adopté, avec des précisions qui n'étaient pas dans le texte de présentation au conseil municipal, et même une photo du local...

Dans une démocratie, c'est une faute lourde, à la fois de la mairie et des journalistes, qui n'ont pas l'air très au fait des règles de la République. C'est quand c'est voté qu'on la ramène, pas avant. Serions nous déjà dans une Nanarictature, à l'imitation de l'insidieuse Sarkictature qui est en train de se mettre sournoisement en place (cf Clearstream) ?

Le plus comique est que la subvention a été votée pour "trouver un local", qui l'était déjà. Suite aux questions de l'opposition, dans un brouhaha houleux, on a finit par le savoir.

Ils ont des vues sur le pas de porte "Loison Bobo" rue de la Libération, où tout le monde sait qu'il y a de grosses difficultés de circulation pour un camion, surtout avec des gosses partout de l'école du Bon Pasteur. C'est cher et inadapté, alors que le local de l'ex-salle des ventes, à côté du CCAS appartient à la ville et est libre (idée de Gégé).

On trouvera bien quelqu'un qui sait tenir un pinceau aux services techniques, remarquez s'il mettent six mois pour faire le plafond comme pour refaire le passage clouté Darty, tu peux crever de faim avant.

Comme vous le savez, j'émets souvent des doutes sur les capacités de fonctionnaires et assimilés douillettement dorlotés par leur cocons administratifs à réussir à gérer ce qui est une véritable entreprise : gestion de stocks et financière, accueil des clients (pas toujours bien embouchés, surtout les plus démunis, de politesse et de sociabilité), etc...

Au lieu de recruter un type du métier, ça va être tenu par une "conseillère en économie sociale et familiale" assistée (le mot convient) d'un contrat aidé "manutentionnaire " (le seul à bosser réellement et la terre est basse)

Autrement dit, c'est le brin assuré, avec des risques de dérives non négligeables : quand on paye 20% du prix, la tentation est là. N'oublions pas par exemple qu'aux restos du coeur, certains se débarrassent de ce qu'ils n'aiment pas dans les poubelles et d'autres (vu de mes yeux) revendent leur sac.

Et il y aura de la fraîche en liquide qui circule, massivement le cinq du mois.

Encore heureux qu'on va vendre de "l'estime de soi", c'est gratos, par contre les tartes à la crème ce sera payant.

L'ouverture est prévue le lundi 2, puisque "le 1er est un dimanche". Les filles, dans l'épicerie on ouvre le dimanche. C'est un métier très dur, car faut payer les charges qui financent vos salaires de glandouilleuses et vos subventions.

Je suis cruel, mais on est quand même dans dans le registre Grand Guignol.

Faut pas compter sur le conseil d'administration pour apporter les lumières de la saine gestion : que des humanistes qui ne comprennent forcément rien aux entreprises (Croix Rouge, Secours Catholique, Etincelle (des illuminés ?), Circonscription d'action sociale, centre socio-culturel de la CAF, CIDDF, Itinéraires, Bac emploi et Bac Environnement (les saccageurs de la Nature bien connus de nos services) et pourquoi pas le Secours Populaire, le Croissant Rouge, les Chaisières de la Basilique, les Dames Patronnesses du Carmel, les Dames Pipi de la Cathédrale, Les Bonnes Oeuvres Bourgeoises (sponsor Gégé), les Pupilles de la Paroisse, et last but not least les Grands Frères de la Miséricorde (je sens que je vais encore me ramasser un coup de compas ou de fil à plomb).

La donnée inconnue, c'est la longueur de la file d'attente pour remplir un dossier. Va falloir que les cognes l'organisent pour pas que ça déborde rue Pont Mortain.

C'est, très, très mal barré.

Mes condoléances par avance à Christine ANOOT, qui a bien du courage de perdre son temps avec cette pompe à trou dans la caisse.

Détail : notre méchante Marquise du Chignon des Orangers s'est abstenue de voter pour "des raisons éthiques". Forcément, c'est elle la propriétaire. Border limite prise illégale d'intérêt, par dessus le marché.

Et voilà un dossier qui s'ajoute à la longue liste des ennuis de la mairie.

Remarque : je n'ai pas dit que c'était pas bien !