Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.
Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.
Messagerie : echo.joli@wanadoo.fr
|
|
L'AFFAIRE DU MUSÉE
(Ou la politique de la pissotière)
MAJ 28.09.2012
LA POLITIQUE DE LA PISSOTIÈRE
Touche pas à mon pognon !
Pour le dossier complet c'est par ici
MAJ 15.03 : Une réunion de groupe majoritaire a eu lieu mardi soir, et les petites souris de l'Echo Joli ont ouvert toutes grandes leurs oreilles. Virer deux adjointes, c'est facile, mais après, faut résoudre le problème, si possible en restant dans le cadre légal, ce qui n'est pas vraiment la qualité première de notre tête de turc. Dans le cas de la culture, c'était pas trop grave, car la compétence était partie à la CCLPA, pour la jeunesse et la petite enfance, il était indispensable de remplacer Nicolle Curcio après qu'elle eût été guillotinée. La situation sociale est en effet explosive, et si la machine humaniste qui empêche le couvercle de sauter se grippe, ça peut très mal se terminer avec un printemps chaud. Et puis refourguer cette pieuvre tentaculaire à la CCLPA n'est pas vraiment gagné, les paysans se méfient de l'assisté. Pour reconstituer le cheptel à 10 adjoints, faut passer par la case destitution, dégradation en simple conseiller. Car quand un adjoint dégage de sa délégation, son indemnité disparaît. Si vous nommez un simple conseiller lambda pour faire fonction d'adjoint, faut taper dans le budget qui reste (pour 8), ce qui revient à diminuer les indemnités des huit qui subsistent. Lever de boucliers dans le camp Aubril : "bon, Bernard, tu nous casses déjà les burnes (ou les mamelons) avec tes histoires, tu nous engueules, tu nous méprises, on est obligés de s'écraser, de ramper, mais diminuer notre indemnité, là c'est trop" (dialogue imaginaire). Donc, pour récupérer le budget, il faut destituer, à bulletins secrets, majorité des 2/3 (à vérifier car il faut fouiller dans le code des communes), pour transformer les deux adjointes en simples conseillers. Connaissant leur mesquinerie lubrique, leur haine vipérine, dès le vote acquis, s'il l'est, les deux guillotinées vont être priées de dégager de leur place protocolaire, leur tête sous le bras. Il est certain qu'être placé au milieu de la bande des cinq, ça a le don d'agacer. Firmin balise tellement, car ce n'est pas gagné, puisque le vote est secret, qu'il a demandé lors de la réunion de mardi, à chacun de dire quel sera son vote. Un vrai démocrate le zig. C'est la Terreur dans le groupe majoritaire. Les petites souris de l'Echo Joli riaient sous cape, car le risque qu'il y ait comme des défections est maximal. Des noms ? Secret des sources ! Nicolle et Michèle vont donc se faire arracher leurs épaulettes, et se faire briser le sabre, comme un certain capitaine. Vont pas se laisser faire, et il faut s'attendre au moins à une pantomime, au mieux à un coup tordu. Ensuite on peut passer au remplacement en nommant deux adjoints. Il y a un hic de taille, la parité, qui, en l'occurrence, se retourne contre les gonz... pardon, la gent féminine. Obligé de présenter une liste avec une femme et un homme. Le service juridique a phosphoré une fois de plus, car effectivement il s'agissait de remplacer deux femmes. La Loi et la jurisprudence n'étant pas très favorables à cette opération à risque, surtout qu'une simple lettre au préfet dénonçant la manipulation pouvait la faire capoter irrémédiablement, ils ont choisi de transgresser quand même, comme d'hab, mais en présentant une seule adjointe ce coup-ci (le 27 mars) et une autre un mois plus tard. Pas certain que ce soit du goût de la tutelle, sauf si celle-ci s'en tape. Les remplaçantes sont à la jeunesse Isabelle Reynaud, et à la petite enfance Mme Breton, Magaly Maurice prenant le conseil junior, qui n'est pas vraiment une charge foulante.
DES DOCUMENTS ACCABLANTS
MAJ 08.03 : Les informations récoltées par les petites souris s'accumulent sur ce qui devient une affaire très embêtante pour la bande des cinq et ses relais à la CCLPA. Le coup tordu est parti le 17 octobre en réunion du Bureau Communautaire. Dans cette alcôve on est entre initiés, à la botte de Firmin, le manant de base qui siège en conseil communautaire n'est pas sensé être au parfum de ce qui se trame en coulisse. Ces manants ayant voté contre les travaux, Firmin et "Zouzou" (Christian Auzoux, le vice-président à la culture) ont décidé de les empapahouter. La ruse grossière, qui n'échappera pas à la sagacité du préfet ni de celle de la chambre des comptes, est d'intégrer le montant des travaux dans ce qu'on peut appeler la "valeur vénale" du musée, la CCLPA devant alors la payer pour récupérer le bébé. Bémol, on peut arguer du fait que la CCLPA a DEJA RECUPERE le bâtiment en l'état. Premier problème : la délibération prise en premier en conseil municipal de Lisieux pour tâter le terrain, reste dans le flou sur ce tour de passe passe, et aurait très bien pu passer inaperçue à des conseillers municipaux enfumés par Firmin et ses services juridiques (celui de la mairie et de la CCLPA). Deuxième problème : ils étaient obligés de ne pas publier les documents concernant ces travaux dans la délibération, c'eût été trop risqué, et, sous la pression de la polémique dans la presse et sur ce site, les railleries sur la politique de la pissotière, l'exécution à la guillotine de Tata Nicolle (avec deux l), ils ont envoyé le montant de l'ardoise a posteriori aux délégués à la CCLPA (par courrier du 15.02.2012). C'est évidemment hors la loi, mais de la part d'un mec Bonapartiste qui profane les monuments aux morts, rien d'étonnant. Cela d'ailleurs donne un prétexte rêvé au préfet pour renvoyer tout le monde à la case départ. Faut pas oublier que not'maire est le valet des marquises, et que le patron du préfet est un certain Claude Guéant, qui verse de plus en plus dans la propaganda façon bon doctor. Un bon préfet tient aux feuilles de chêne de sa rutilante casquette, comme un citoyen avisé de sexe masculin tient à ses glands. Le prochain conseil municipal, le 27 mars, va être très très chaud. En plus, ce paon de Firmin, border limite gros beauf, versant dans le Donjuanisme de caniveau, a maintenant en face de lui au moins trois vraies femmes pour lui tailler... des croupières. Ca, il est pas habitué, que voulez vous les séducteurs lourdingues n'enjôlent que des grues consentantes. Je sens que je vais me faire lyncher à coups d'ongles vernis au Chanel par les susdites qui se reconnaîtront. Non pas le pébroque, pitié.
Il paraît que Firmin, bonapartiste avéré, s'en ai fait livrer un carton. A boire avec modération avant les conseils municipaux, sinon ça va être le défilé aux urinoirs de l'espace Victor Hugo.
OU FIRMIN SE FAIT CHAMBRER
MAJ 21.02 : Le camarade Bricombert, journaleux à Ouest, s'étonne que Riton n'ait pas voté contre les travaux du musée. D'abord, c'est vraiment pas le moment, se faire virer est devenir aveugle, chaque chose en son temps. Une trahison, un coup de Jarnac, faut choisir le bon moment. Et puis c'est un peu comme aux échecs, c'est les pions qui encaissent les premiers coups. Autre info : j'ai saisi la Chambre des Comptes régionale sur cette affaire, d'abord pour le principe, et ensuite parce que car le texte du point n°4 remis aux conseillers municipaux ne comportait aucune mention de ces travaux. Vu les look des loustics sur leur site internet, ça a pas l'air d'être des rigolos. Manifestement un représentant du parquet général est présent. http://www.ccomptes.fr/fr/CRC04/Accueil.html En plus quelques peaux de bananes en suspens ont été glissées dans la missive. Et puis il vaut mieux que le citoyen Angelini prenne l'initiative, car l'opposition de gôôôche n'est apparemment pas vraiment chaude pour croiser le fer. Le texte a été transmis aux deux autres listes. A suivre. C'est bien gentil de ramener sa fraise dans la presse mais il y a un moment où il faut tremper le maillot. Demain c'est le tour du préfet pour un contrôle de légalité.
De gauche à droite : Nanard, Patrick Comet (qui ne sentait déjà rien), le Grand Maître de l'Ordre des Panneaux Solaires, et JP Soulbieu
UNE DÉMARCHE CHALOUPÉE DU VALSEUR
MAJ 20.02 : Le très imbu de lui même et autocrate Aubril Bernard ne supporte pas la contradiction c'est clair. Tata Nicolle di Palermo a eu le tort de "s'inviter là où elle n'y était pas" (probablement sur une inauguration où Firmin voulait avoir toute la gloriole pour lui), et de lui tenir tête. C'est certain que quand on est incapable de s'y prendre comme il faut avec les fumelles, tu as intérêt à prendre des gourdes et des potiches plutôt qu'une infirmière au caractère bien trempé. Tata Nicole di Palermo est aussi accusée d'avoir des "difficultés avec les services". On veut tout savoir. Car dans le saint des saints des services où s'épanouissent des fonctionnaires imbibés d'humanisme larmoyant, un style un peu libéral dérange les ronds de cuirs qui entourent les cerveaux. Firmin a donc tranché, c'est le cas de le dire. Cette chère Nicole Curcio a eu aussi un tort : elle n'avait pas envie de faire pipi au moment du vote sur le musée. Car c'est là la nouvelle méthode Aubril pour faire régner l'ordre d'airain dans sa majorité : si t'es pas d'accord, direction la vespasienne, et tu reviens quand le vote est passé. Pour certains sujet un peu longs, comme le budget, il est conseillé de prévoir la grosse commission. Comme deux adjointes en moins font un peu désordre (je crois me souvenir qu'il y a des quotas dans le code des communes ?), il remplace, style chabada. Il est certains que la petite enfance (les chiards de la crèche et leur casse-burnes de parents), et la jeunesse (les ados boutonneux et les pisseuses pubère, pas toutes, avec des parents encore plus pénible que les précédents), ne passionnent pas les mecs, sauf peut être les incontinents, puisqu'on est dans le registre pipi-caca. Une certaine Isabelle Raynaud, est pressentie pour la jeunesse. De son vrai nom Isabelle Sorin, oui, vous savez, son époux est celui qui avait fait croire aux électeurs qu'il était de gauche et avait appelé à voter Aubril qui aussitôt a renfloué son compte de campagne (à ce qui se dit). Je ne choquerais personne en disant que cette dame, belle plante, est plutôt du genre racoleuse. Elle aura au moins un avantage par rapport à Nicole Curcio, elle, elle va régulièrement faire pipi pendant les conseils municipaux, la sortie et le retour étant exécutés ostensiblement façon suivez moi jeune homme, avec démarche chaloupée du valseur. Reste également à savoir s'il est opportun de nommer une adjointe actuellement en stand by (il y a vraiment des mauvaises langues au courant de tout, quel métier). Bon évidemment, pour les "entretiens trimestriels", c'est à dire la séance intimiste de rappel à l'ordre, d'allégeance au hobereau, de remontage de bretelles (de sous-tif ?) et de soufflage dans les bronches (avec insufflation rapprochée ?), entre cette nouvelle égérie et la Nicole, y a pas photo.
LE COUPERET EST TOMBÉ : NICOLE A ÉTÉ RACCOURCIE
MAJ : 16.02 : A ce que raconte Tata Nicole di Palermo, l'entrevue avec Nanard était plutôt du style "casse toi pov' conne". Elle nous promet de "vider son sac" et de faire des "révélations". Les colonnes de l'Echo Joli sont bien entendu ouvertes.
MAJ : 13.02 : Les petites souris de l'Echo Joli s'en frisaient les moustache d'avance et n'ont pas raté ce scoop. L'information ne vient pas de l'intéressée, cela va de soi. Nicole Curcio a donc été exécutée sauvagement dans le bureau de Nanard cet après-midi, même que le canapé a été interloqué par cette entrevue inhabituelle. Comme tout bon autocrate, il va essayer de faire passer sa décision sectaire personnelle en décision collective, c'est pas moi c'est les autres : "l'ensemble du groupe majoritaire a décidé de vous virer". Le problème est que la réunion a lieu ce soir. Il leur faudra passer par la cour, avec la mare de sang qui a éclaboussé les pavés. C'est risqué, car si d'aventure d'autre membres de la majorité du conseil sont un tant soit peu solidaires de Nicole Curcio, ça va chauffer pour leur matricule. Rien de pire que des moutons qui se rebiffent. A suivre donc. Bien entendu les colonnes de cette feuille tyrannique sont ouvertes à l'ex-adjointe aux sales gosses.
CONSEIL MUNICIPAL :
MAJ : 11.02 : Il est confirmé que le grand démocrate Aubril va saquer son adjointe aux sales gosses, vu les propos qu'il a tenu, pas vraiment moyen de reculer. A qui va-t-il confier la charge, mystère, car la bande des cinq est déjà un peu surchargée. On apprend au passage que Môsieur a des "entretiens trimestriels" avec ses adjoints, genre père fouettard ? Tant qu'il ne s'agit pas de droit de cuissage.
MAJ : 08.02 : N'étant pas présent au conseil du mardi 07 février (j'étais à un concert de Jazz), ce que je vous baille ci-dessous est d'origine "petite souris". Ca a commencé très fort par une irruption des parents d'élèves de l'Ecole Paul Doumer, la menace d'une fermeture de classe se précisant, ou carrément la fermeture de l'école, vu la taille des locaux, bonjour les frais fixes. Rappelons que ce quartier "Delaunay, Paul Doumer, Camp Franc" était à une époque le plus performant côté illettrisme et échec scolaire de France et de Navarre, dixit Yvette. Vidé de ses pauvres à tous points de vue, par Monsieur Un Logement, Paul Mercier, remplacés par du bourge petit bras côté prolifération lapiniste, les gosses c'est bien joli, mais quand la mousmé se taille, avec divorce, ça fait des frais. Bref, l'école se vide à vue d'oeil. Mme Diesnis a donné sa démission et a été remplacée par Patrick Comet, ceux qui connaissent l'individu comprendront ce que je veux dire par ne plus se sentir pisser. Sans tambour ni trompettes, alors que l'installation des sbires à Nanard se fait en grande pompe, avec discours de l'heureux élu. Ensuite on a causé débat d'orientation budgétaire, avec cours magistral de l'homme au panache blanc, avec son attirail de baignoires qui fuient pour illustrer l'état de finances assez saines il faut le reconnaître. Firmin n'a pas fait comme Sarko, vider les caisses avant la curée Socialiste. Il a encore trois ans, vous me direz, ce qui suit illustre ce propos. Deux cabinets d'études sont en train de phosphorer sur l'emplacement du futur crématorium. Ca pose des problèmes, surtout en terme d'odeur. Vous allez voir qu'ils vont nous le coller au bout de la ZI des hauts de Glos, derrière l'Ellipse si elle se fait. Comme ça le macchabée sera pas dépaysé. A noter que je suis allé jeter un oeil hier, la belle route et les lampadaires de luxe sont en place, une barrière en empêchant l'accès. Pas ça qui va arrêter les manouches en mal de fil de cuivre. Avec Firmin et sa bande des cinq, faut toujours se méfier, sous des apparences sibyllines peuvent se cacher des coup foireux. On se souvient que les délégués de la CCLPA avaient retoqué par deux fois le projet débile d'aménagement du musée, bâtiment très ancien, sympa, mais étriqué et totalement hors normes pour les handicapés, pour faire en plus des bureaux bien au chaud pour des fonctionnaires bien en cour ? Caramba ! Il nous remet ça, en faisant financer par la ville ce qui est normalement géré par la CCLPA. Il y tient le bougre, ça cache quelque chose... Et en plus on est dans le festival habituel, du style du ravalement du commissariat fait par les cow-boys du commandant Garcia avec l'élévateur de la ville, du mélange des genres, de la carambouille comptable, toutes choses interdites par le législateur, ça va de soi. Et ce mec là voudrait se présenter député... Tollé général de l'opposition et dans le public. Michelle Gesbouin intervient, et lui balance quelques vacheries bien senties, la vengeance est un plat qui se mange froid, avec le sourire en prime. Sylvie Grandin demande un vote à bulletin secret, pour éviter évidemment la pression de la bande des cinq sur les conseillers de la majorité qui serraient tous les fesses. A ma connaissance, il faudrait vérifier dans le code des communes, à partir du moment où une seule personne demande un vote à bulletin secret, il faut y passer. Firmin s'est alors engagé dans un vote à main levé, pour savoir si on allait voter à bulletin secret. Dans ces cas là, on ne voterait jamais à bulletin secret. Pour le vote à bulletin secret : l'opposition, Sylvie Grandin, Gérard Butel, Michèle Gesnouin, Nicole Curcio. Furax, tout rouge, Firmin a alors signifié à Nicole Curcio qu'il lui retirait ses délégations. Un limogeage en direct live, c'est une première. Un peu plus, on lui passait la corde au coup et on faisait préparer le bûcher, et comme notre civilisation n'est pas à l'abri des charmantes pratiques de celles issues de la religion d'amour, une bonne petite lapidation en réunion comme mise en bouche aurait été rigolote. Sylvie Grandin a alors balancé à Firmin qu'il n'était pas un démocrate et telle une vierge outragée, ramasse ses cotillons et sort. Schrek, plus cramoisi que jamais lui emboîte le pas sous les applaudissements. Le Héricy arborait un sourire jubilatoire, Paul Mercier souriait aux anges, coucou, Jean Pierre Lecomte se dandinait sur sa chaise, Jean Pierre Gosselin regardait au plafond et Philippe Vacher faisait le paon comme d'hab, les autres faisaient de l'huile. Evidemment, à la sortie du conseil, Tata Nicole fut très entourée, de bonnes âmes réprouvant sa disgrâce à haute et intelligible voix. Cette forfaiture a été votée. Reste à savoir si la tutelle va laisser passer, encore faut-il que l'opposition la saisisse. Prochaine sur la liste : Christine Anoot ?
LA GIFLE
MAJ 29.06 : Après les exploits de l'école de musique, Firmin vient de se ramasser une bonne baffe avec le refus des délégués communautaires de la CCLPA, de bricoler le Musée actuel pour y loger six fonctionnaires au lieu de trois. Six personnes pour un Musée désert, même pas de Belphégor la nuit, ça fait beaucoup. En plus, d'après le site de la CCLPA, il est fermé. Et n'accueille que 1500 personnes par an, soit cinq clampins par jour, et encore, dans le tas il y a bien des écoles qui ne payent pas. On a senti que ça chauffait dès la réunion avec les commerçants la semaine dernière, où, contrairement aux habitudes nous n'avons pas eu le droit à la présentation laborieuse des participants, aux remerciements et au discours fleuve insipide. Il fallait qu'il parte à une "réunion des nains de jardins", les maires du canton 1 et de la CCLPA, manifestement pour tenter d'amadouer la rébellion. Il a dû y arriver passablement énervé par une question de votre jounaleux, au sujet du Tour de France : "Mr Aubril, avez vous eu l'intelligence de prévoir de dissuader loin de Lisieux le trafic de transit et de recommander l'autoroute ?". Quand on parle d'intelligence avec not'maire, la tension monte rapidement. Au lieu de répondre : "le Tour a fait le nécessaire", j'ai eu droit à un salmigondis de borborygmes auquel personne n'a rien compris, et insulte suprême "joggeur". Non môsieur, je fais de la course à pieds. Et j'em.. les cyclistes. Ca été pris pour une engueulade par l'assistance, et évidemment au "y'a-t-il encore des questions ?", tout le monde a regardé le plafond genre légionnaires Romains à qui on demande s'il y a des volontaires pour attaquer un village Gaulois. Le dircom de Nanard devait être furax, tout son cirage de pompes aux commerçants venait d'être foutu par terre. On est passé aux boissons pétillantes, sans modération, vu que c'est de contribuable qui paye. Mine de rien, la mise en minorité du président de la CCLPA, pour la première fois, est peut être une conséquence des efforts inconsidérés de votre serviteur pour l'expédier au deuxième tour aux cantonales. Le roitelet a mordu la poussière et ses nains de jardins n'ont même plus peur de lui. Ce projet était en effet débile, si on considère que le Musée est déjà à l'étroit, qu'une bonne partie de la collection n'est pas exposée (et se dégrade), rajouter des bureaux et une salle de réunion, c'est diminuer la surface d'exposition. Alors que ce n'est pas la place qui manque pour loger douillettement des fonctionnaires territoriaux, vu le nombre de classes fermées dans les écoles, dont Jean La Fontaine, qui va accueillir une partie des activités de l'ENM. A plusieurs reprises, Aubril nous avait bassiné en conseil municipal avec son fameux "consensus" qui régnerait à la CCLPA, en fait, de consensus, c'était vote ce que j'ai décidé et boucle la. Un jour ou l'autre, le Musée émigrera ailleurs, l'emplacement idéal étant, ça va de soi, la Banque de France. Dépenser 1m€ dans le beau bâtiment en colombages actuel n'était peut-être pas innocent. Les carambouilles immobilières naissent bien avant leur concrétisation, on l'a bien vu avec Wonder, refait aux frais du contribuable et refourgué pour une misère à un promoteur dans la débine, pas encore embastillé toutefois. J'en connais certains qui seraient intéressés par un bâtiment à colombages refait à neuf aux normes. Je fantasme ? Pas sûr. Le front anti-Aubril a sonné le tocsin, Michèle Gesnouin (vengée) et Eric Lehéricy pas fâché par cette peau de banane. Bilan 21 pour, 33 contre. Connaissant le sectaire hargneux et sa harpie au chignon vénéneux, ils sont en pleine identification des traîtres parmi les 33 conjurés, pour les représailles, dans la bonne vieille tradition des godillots. Pas sûr que chez les 21 pour, il n'y en ait pas qui soient enchantés de ce coup tordu. Comme tous les autocrates, on a eu le droit à l'apocalypse, avec fermeture du Musée "pendant 15 ou 20 ans". On est terrorisés mais Belphégor est content.
RENAISSANCE DE LISIEUX
En décembre 2009, Clotilde VALTER, chef de file de l’opposition, avait initié un riche débat sur l’esthétisme et l’attractivité du centre de Lisieux. Le 30 juin dernier, à l’espace Victor Hugo, devant une quarantaine de personnes, c’est la jeune et sage association « Lisieux Renaissance » qui a conduit le débat sur le développement culturel de Lisieux et de sa région. Éric LEHERICY, élu aux multiples casquettes, qui passait par là en coup de vent, a ostensiblement réaffirmé son opposition à Bernard AUBRIL à propos du pôle muséal. Un responsable du sport qui s’intéresse à la culture, c’est encourageant. Quel dommage, en revanche, que l’élu aux finances et au développement économique ne manifeste pas le même engouement ! (Pourtant, en 1975, celui-ci défendait bec et ongles la rénovation du théâtre). On imagine déjà de belles empoignades aux élections municipales de 2014. Cela dit, qu’en est-il de la culture dans la cité thérésienne ? De l’avis général des participants à la réunion (dont beaucoup d’acteurs de la vie culturelle locale), il manque un solide projet et une équipe motivée et dynamique pour le conduire. D’ailleurs, depuis son rattachement intégral à la CCLPA, en janvier dernier, la culture semble endormie. « Quel est le véritable interlocuteur ? » s’interrogeait une nouvelle résidente de Lisieux. Il manque évidemment un centre-ville vivant (« où la nuit n’est pas trop noire » disait une touriste) avec un musée performant pourquoi pas aménagé dans les anciens locaux de la Banque de France. A ce propos, un acteur culturel confiait : « ne laissons pas partir nos beaux bâtiments au fric ». Nous espérons que Éric LEHERICY et Nicole CURCIO (élue également présente à la réunion) seront des ambassadeurs efficaces de l’association Lisieux Renaissance. (Attention toutefois au limogeage.)
Mais n’oublions pas que, in fine, c’est l’élu qui fait les choix, qui établit les échéanciers et qui vote les budgets. Alors, si nous souhaitons une culture à la hauteur, aux prochaines élections, choisissons bien nos politiques.
LE MUSÉE AU MUSÉE ?
MAJ 01.01.09 : Ci-dessous la reproduction d'un article de l'Eveil de 1975, au sujet du Théâtre (NDLR : largement sous-employé d'ailleurs). Nous sommes, avec le projet de Musée dans les anciens locaux de la Banque de France, strictement dans le même contexte, avec une municipalité aussi rigide et frileuse que par le passé. Mais JPS, encore en culottes courtes, ne faisait déjà pas de politique.
Détail cocasse : la pub pour le gros rouge. La marque a disparu avec le foie de ses victimes.
Culture au rancart ?
En 1975, le conseil municipal de Lisieux diffère une fois de plus d'édification ou la rénovation d'un théâtre. Qui a de suite écrit dans l'Eveil du 3 avril 1975 ? "Une telle réalisation coûte cher. Tout le monde est bien d'accord là-dessus, mais ce n'est pas le temps qui fera baisser les coûts. Il faut quand même que pour une certaine catégorie de biens, la recherche d'une rentabilité financière soit abandonnée au profit d'une rentabilité d'un autre ordre que l'on pourrait intituler "bien être collectif" et qui elle, ne se mesure pas mais s'apprécie".
Réponse : Jean-Paul SOULBIEU
En 2009, la majorité municipale – malgré les promesses électorales – surseoit à l'implantation d'un centre d'art et d'histoire au cœur de la cité. Qui a écrit dans l'Eveil du 18 novembre 2009 ? "Alors oui, il reste des choses à faire et/ou à construire. Le Musée peut en faire partie. C'est avant tout un problème de priorité, parmi beaucoup d'autres choisies par nous ou imposées par l'État dont par exemple la fermeture de la Banque de France…"
Réponse : Jean-Paul SOULBIEU
Depuis 1975, celui-ci a pris quelques années ce qui n'est pas un problème. En revanche, il a perdu ses ambitions en matière de culture. Là, c'est dommage.
JCD
MAJ DU 17.10 : L'ECHOTIER avait semble-t-il eu des infos sur l'ouverture éventuelle d'une restauration rapide (euphémisme pour dire un peu de merde dans beaucoup de carton) dans la vénérable Banque de France, qu'un couillon de Fond de pension US avait racheté. Au départ ce bâtiment difficilement transformable était estimé 2M€, avec la crise on en serait plutôt à 1.2M€. Le patron de la BdF à l'époque était un certain TRICHET, qui porte bien son nom, et tape son brin maintenant à la BCE. Au stade actuel de l'endettement du pays des droits de l'homme sans aucun devoir et en évitant surtout de bosser, il doit être en train de préparer le dossier de surendettement du siècle, celui de la doulce France. S'il applique les critères des plans imposés aux particuliers baisés par cofidis et les autres comptez vous, ça va être raidos. Adieu la prime pour l'emploi, pour la rentrée scolaire, la compensation de taxe carbone, confisquées pour boucher le trou. Il y a des gens cultivés dans notre bonne ville (sauf à la mairie où c'est plutôt le désert intellectuel à pédales), qui ont à juste raison suggéré à Aubril de déplacer le musée, très excentré, impraticable pour les vieux et handicapés, et exigu, dans la Banque de France. Comme chez tous les humanistes, c'était groupir : Amis du Vieux Lisieux, Le Pays d'Auge (revue sympa et documentée), Société Historique, les Amis de la Cathédrale, l'Association pour le Cinéma, Lisieux Accueil, Diapoclub et Arts et Lettres en Pays d'Auge. Au bas mot 300 citoyens un peu plus éveillé que le nazebroque moyen. Aubril s'est carrément foutu de leur tronche : "pour l'instant la ville n'a pas été sollicitée pour faire valoir son droit de préemption". Forcément, c'est la ville elle même qui prend l'initiative des préemptions, et en plus la demande des Amis du Vieux Lisieux, c'est bien une "sollicitation" ou alors. Aubril, sur ce coup, tu n'as pas affaire à des petites mémés qu'il suffit de galocher pour qu'elles te trouvent beau, tu as affaire à des gens qui ont un cerveau et sont cultivés, alors tu arrêtes de les prendre pour des cons. Mine de rien, notre cycliste vient de se mettre à dos une bonne partie des intellectuels locaux. Très maladroit. Ceci dit, vu les surfaces qui seront disponibles très prochainement, il y aura de la place pour un futur musée. Tout n'est pas perdu.
|
|