Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.
Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.
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| ASSOCIATION DES PROFESSIONNELS
CAP Lisieux
MISE À JOUR DU 30.06.2011 Cette page est consacrée à l'association des commerçants, profession libérales artisans et non-sédentaires Lexoviens
MAJ 03.06 SUITE ET FIN PROVISOIRE : Il n'y avait aucune raison de parler de CAP Lisieux (ex-PROCOM ex-PRO 2000) dans ce journal scélérat, à part annoncer les manifestations, car elle était réellement apolitique, et ses relations avec les socialos puis la majorité UMPiste, cordiales sans plus, voire franchement hostiles. Cela a changé du tout au tout avec "l'apport de sang neuf" et la mise à sa tête d'un conseiller municipal Nouveau Centre faisant partie de la majorité municipale de Firmin et d'un vice-président à la botte, qui "commande" le club de Tennis (400 adhérents) et doit faire allégeance pour ses subventions. Pour le moment, rien ne permet d'affirmer que l'opération a été téléguidée par les crânes d'oeufs de la mairie. Si c'est le cas, ça va se voir rapidement et à mon avis être contre-productif : les commerçants, indépendants voire Poujadistes bon teint, ne vont pas du tout apprécier ce contrôle politique. A suivre...
MAJ 31.05 : Alors que Johnny se retient la nuit de couler l'Ellipse, le nouveau président élu précipitamment "sait à quelles portes frapper", celle de son maire probablement et du camarade Zinzin, et considère que Lisieux a besoin de nouveaux commerces, on se demande bien lesquels, donc la poursuite du programme de dingue ne le gêne pas plus que ça. Il va falloir un jour poser la question aux adhérents s'ils sont pour ou contre. Il rappelle "l'importance de la ville dans le projet de l'association", qui "donne une grande partie des subventions". C'était faux sur ce point, car nous avions des réserves financières qui nous permettaient d'éviter de passer autant que faire se peut par la case allégeance. Car le discours du nouveau président est très ambigu au sujet du monstre des Hauts de Glos : "pas opposé au développement économique", mais "revendique le droit d'être associés aux décisions". Tu parles Charles, c'est un projet privé, pour sauver leur peau "ça va se terminer par un Auchamp de 4500m2" dixit un professionnel. L'Eveil considère qu'il y a eu "éviction", mais non, c'est un arrangement, le bureau voulait passer la main. D'ailleurs il suffisait de statuer sur la qualité de membre de chacun pour que les entrants "en force" soient priés de dégager, d'adhérer, et de repasser le coup d'après. Côté programme, c'est celui de la mairie : harmoniser les vitrines (c'est déjà le cas, il faut déposer un dossier), créer un site internet, qui existe déjà sur celui de la mairie, revoir les horaires des magasins, c'est à dire essayer de forcer les commerçants à des horaires homogènes, c'est aussi un souhait de la mairie. A noter que PROCOM avait tenté de mettre en ligne un site internet, mais c'est un métier, j'en sais quelque chose. Pas grave, la mairie va aussi s'en occuper. Ils ne veulent plus entendre parler de "petites animations", il y a un bail qu'on avait compris, d'où la création de Festy Braderie. Pas de bol, le contrat avec Kouny (le prestataire) est de quatre ans et la broc de novembre existe depuis plus de 10 ans. Pour faire mieux il va falloir se creuser la tête ou que la mairie, toujours elle, crache au bassinet. Autre "piste" : établir une journée de stationnement gratuit. Idée stupide s'il en est. Quant aux commerces de Hauteville, il faut surtout leur foutre la paix et les aider, et là c'est le boulot de la mairie et de la CCLPA, car c'est le dernier lien social avec une population qui est maintenant non motorisée à 50%. Mais, ça Zinzin et Nanard, ils s'en foutent, au moins le gros machin ruineux dans les betteraves, c'est bon pour la gloriole. Tout le reste va être à l'avenant.
ET MAINTENANT QUE VONT-ILS FAIRE ?
MAJ 30.05 : C'est long et "compliqué" mais si vous voulez piger à quel sauce vous allez être mangés, commerçants comme consommateurs "lambda", faut expliquer. Donc une nouvelle équipe est à la tête de PROCOM, dont le conseil d'administration est étoffé de nouveaux entrants. Ceux-ci avaient déjà décidé de changer de nom, et JP Gosselin, le nouveau président, dont c'est le métier, avait élaboré un nouveau nom CPA - Lisieux (Commerce, Professions Libérales, Artisans), et les graphismes qui allaient avec. Précision, c'était mon graphiste et imprimeur pendant la campagne des cantonales, et la qualité de son travail est a été un plus dans le score inespéré de votre serviteur face au cycliste. Cette modification du nom nécessite une AG extraordinaire, avec toilettage des anciens statuts de PROCOM. Il va de soi que nous sommes dans la continuité juridiquement parlant, le CA de CAP Lisieux étant l'ancien de PROCOM, complété des petits nouveaux dans les règles statutaires de la loi de 1901. S'ils veulent faire le coup d'une nouvelle assoc, en éjectant les "vieux" en général et cet emmerdeur d'Angelini en particulier, il faut liquider PROCOM et alors exit le trésor de guerre qui est dans la poche de la veste de Philippe. Juge de paix : le Tribunal Administratif et ses "conseillers" échaudés. Voilà donc Jean Pierre Gosselin président, convoqué aux aurores dimanche 12 juin, avec lundi 13 une heure de plus pour rester sous ses couettes avec maman. Le camarade était un MODEM, avant le clash des présidentielles qui a vu de multiples centristes, dont ceux de la circonscription, trahir Bayrou pour bénéficier de l'investiture UMP aux législatives qui ont suivi. Ces nouveaux suppôts de Sarko, alors en pleine gloire, se sont retrouvés dans un fourgon de l'UMP, des supplétifs, certains diront les harkis, un parti financé par l'UMP, le Nouveau Centre. JP Gosselin est un bon petit soldat de la Nanardie, dont on n'a jamais entendu le son de la voix en conseil municipal. Un gentil centriste qui a voté avec les couillons de délégués à la CCLPA un simple zonage des Hauts de Glos. Couillons, parce que ces imbéciles qui se sont fait rouler dans la farine. Ils ne savaient pas que le projet architectural en ellipse et ses 900 places de parking était déjà bouclé dans les cartons de CFA Ouest, d'où l'expédition dans la foulée du dossier pour nettoyer la tronche de ces abrutis de commerçants, de Lisieux, mais aussi de Bernay, Pont l'Evêque, Orbec, Livarot, Vimoutiers. La mise en ligne de l'entourloupe sur ce site les a un peu cassé. On notera que le camarade fleuriste et tennisman Johnny, qui doit commencer comme tous les boutiquiers à baliser pour son propre commerce, a bel et bien devant une centaines de commerçants attaqué Aubril sur l'Ellipse et a incité à créer une association de défense. C'était avant l'opération d'entrisme décrite ci-dessous. Logiquement CAP - Lisieux est donc une machine de guerre anti-Aubril destinée à couler l'Ellipse et faire en sorte que la municipalité réhabilite un centre ville vieux de 20 ans, passablement délabré et obsolète. Si la balle est parti dans la tronche de Firmin, elle risque de revenir dans les roustons de l'envoyeur au bout d'un élastique, comme ce jeu génial du Jokari, qui n'a aucun secret pour un porte raquette. On comprendra dès lors que la position de JP Gosselin est intenable politiquement. Président d'une assoc de commerçant qui va devoir ferrailler contre un projet qui va tuer le commerce de centre ville, il est dans la majorité municipale qui a décidé ce projet délirant. Personne ne contestera que je lui ai rappelé jeudi dernier à l'AG à la CCI. Nous nageons dans le mélange des genres et des conflits d'intérêts. A un moment ou à un autre, il va devoir démissionner de l'un ou de l'autre, surtout que la pression médiatique de ce site ne va pas l'épargner, en douceur quand même, c'est un pote. A moins qu'il n'ait déjà décidé de "basculer" et de lâcher Firmin pour rejoindre les "fraîches" dans la future équipe d'un certain LEHERICY, qui a probablement largement dans ce cas participé à l'opération de manipulation de l'AG où il était présent physiquement, du moins au début, avant de s'éclipser pour un repas de petits vieux dans son canton ? Rappelons en effet que la CCI a été aussi faite cocue par Firmin dans ce coup tordu, ce que le Président Fougeray a rappelé lors de la réunion de l'EVH. Bon, vous avez tous pigé, car je ne vais pas me répéter cent fois ? Ce qui va être tordant est l'interprétation des journaleux professionnels, qui, comme chacun sait sont ignares en tout, surtout en matière de bizness.
HISTOIRE D'UN "COUP DE FORCE"
MAJ 28.05 : C'est long et "compliqué" mais si vous voulez piger à quel sauce vous allez être mangés, commerçants comme clients, faut expliquer. La tentation pour une municipalité d'avoir une association de commerçants à sa botte est récurrente, même Yvette Roudy avait tenté le coup. On ne peut pas dire que PRO 2000 puis PROCOM aient léché les bottes des élus, puisqu'elle défendait tant bien que mal les intérêts des professionnels. Les municipalités successives lui ont bien rendu en chipotant sur les subventions et en torpillant sournoisement l'activité commerciale avec une politique de stationnement pas vraiment adaptée, les forains etc... Nous avons à notre actif de ne jamais avoir baissé les bras, avec une brocante de novembre qui est devenu la plus grosse manifestation de Lisieux. Faisons court : en 1994 votre serviteur, qui avait déjà un peu de discernement politique, a eu vent du fait que le camarade affairiste Marcel Blin, adjoint à l'économie d'Yvette, avait l'intention de créer une assoc de commerçants, l'UCIA de l'époque étant moribonde. Objectif : noyauter le commerce de centre ville pour favoriser les grosses surfiasses, d'une part parce que Marcel et Yvette nous haïssaient, puisque le commerçant est un individu libre, d'autre part parce que faciliter les choses pour des milliers de mètres carrés à l'Espérance donne un avantage quand tu te pointes avec ton dossier sous le bras pour assurer le futur magasin. Je vais donc voir le président de la dite UCIA, qui renonce et m'expédie vers Philippe Paisant, bijoutier de son état. Vu le danger socialo-communiste, le couteau entre les dents affole les Poujadistes, et se créé PRO 2000, une sorte d'armée Mexicaine qui réunissait commerçants, professions libérales, artisans et non sédentaires (marché), cette idée était originale et encore pertinente aujourd'hui. A l'époque, l'Etat sentait bien que s'il laissait faire, les centres villes allaient crever, d'où le plan FISAC. Avec ces subsides, les opérations de promotions et d'animations, déjà difficiles à monter, étaient toutefois rentables. Philippe Paisant, que j'ai toujours soutenu, a su thésauriser, ce qui nous a permis de continuer à fonctionner lorsqu'il a passé la présidence à Jean Luc Davy, un chirurgien dentiste et ses amis plutôt professions libérales. Ces petits jeunes ont amené un dynamisme et des idées, mais sont également des professionnels très sollicités, qui désiraient passer la main. Malgré beaucoup de travail de démarche, rien à faire pour dépasser les 80 participants aux différentes animations, avec le cortège de râleurs et de "soupe au lait" jamais contents. Les boutiquiers sont parfois complètement abrutis, j'en sais quelque chose dans ma profession, avec pour conséquence une hécatombe, mais je préfère être "un con" mais rester vivant, et en très bonne santé financière. L'an dernier, nous découvrons tous avec stupeur l'ampleur du projet ELLIPSE, qui en fait est né durant le premier mandat de Firmin, Marcel Blin s'étant défroqué du socialisme pour cirer les pompes du cycliste, il fallait bien continuer à assurer les boîtes qui poussaient à la Galoterie. Il a fallu un an, ce site et mes tracts de campagne pour enfin réveiller les commerçants du centre ville. Même si pour la consommatrice basique l'aspect du centre ville se tient encore, en fait les "bilans sont très mauvais" (ils viennent de sortir) et les "banquiers coupent les vivres", "tout est à vendre Bd Ste Anne", pour les restos "les gens restent là haut". La théorie des dominos risque fort de s'appliquer dans toute sa rigueur, la chute d'un magasin entraînant celle des voisins, et s'accélérant au fur et à mesure que les "dents creuses" contaminent les rues. Ceci, avant même que l'ELLIPSE soit ouverte et ajoute 1/3 de surface commerciale en plus alors que nous sommes depuis Yvette à saturation en nombre de m2 par habitant. Là dessus, Johnny Briard (décrit comme un "pote à Nanard") et Jean Pierre Gosselin (conseiller municipal Nouveau Centre), ramènent leurs fraises dans le journal pour créer une nouvelle assoc. C'est évidemment stupide. Précisons que le camarade Johnny s'était cru obligé de donner sa démission de PROCOM, parce que un certain ANGELINI racontait des bêtises dans l'ECHO JOLI, avec une copie de la lettre à la mairie. Oui madame on appelle cela faire son lèche cul ou je m'y connais pas. In fine, un accord est trouvé entre le CA de PROCOM et ces deux loustics. Après tout, pourquoi ne pas accueillir des nouveaux. D'où l'AG de PROCOM du jeudi 26 mai à la CCI sous la houlette du dirlo un certain Le Héricy, où tout était pipé d'avance, à la grande surprise de certains. Présente dans la salle Ariane Poynard, l'adjointe de Nanard qui s'occupe du commerce, et qui n'avait rien à faire là, veillait au grain. Manifestement tout le monde était pressé d'en finir, pas de bol, ils avaient prévu de s'approprier PROCOM sans même payer une cotisation et même pas adhérents (qualité qui s'obtenait par la participation aux animations). J'ai donc rappelé les vertus de la loi de 1901, que les administrateurs en place, dont ma pomme, pouvaient continuer leur mandat en toute légalité et seraient renouvelés par tiers tirés au sort, c'est la loi, que peut rappeler avec toute sa rigueur le Tribunal Administratif, qui a la ville dans son collimateur depuis les coups tordus de l'école de musique. Thibaut Bunetel (ex-secrétaire et Notaire) a été sublime, a expédié "l'élection" des administrateurs entrants au pas de chasseur, puis a cornaqué le nouveau CA pour élire le nouveau président Jean Pierre Gosselin et son bureau. J'ai voté pour, il faut parfois pratiquer le repli stratégique, car c'est la suite qui va être tordante. Dans leur précipitation visible, ils avaient exigé l'élection du nouveau bureau dans la foulée. Thibaut, avec un aplomb pro leur a alors rappelé qu'ils étaient à cet instant T élus en toute légalité et que le transfert des pouvoirs et des responsabilités était immédiat, puisque tel était leur volonté (nous aurions assumé jusqu'après Festy Braderie). Première application pratique : Festy Braderie, où le président et son bureau se doivent d'être présents, entre autres pour éviter les pinces s'il y a un pépin. Attaquer son mandat à 5h1/2 du matin le dimanche 12 Juin, c'est original. Fallait voir les têtes consternées, un régal. On n'a donc pas fini de rigoler, et si l'objectif de Firmin était de faire manipuler les commerçants par son conseiller municipal au travers de PROCOM, qui va devenir CAP Lisieux, pour qu'ils encaissent l'ELLIPSE sans broncher, c'est raté. A suivre....
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