Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps

 

        

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FEU LA MJC

 

 

MISE À JOUR DU 07.03.2010

 

 

BRÈVES DE COMPTOIR

SUR CE SUJET

 

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MJC : ACHARNEMENT SECTAIRE

 

MAJ 28.01 : Ils voulaient vraiment la détruire et y sont arrivés, maintenant, il faut éradiquer cet acronyme grossier : MJC, qui rappelle tant de souvenirs à beaucoup de monde à Lisieux.

Un peu comme les soviétiques faisaient disparaître des photos officielles les disgraciés.

Des vrais sectaires libidineux.

 

 

 

 

 

Cette fois-ci, c'est la fin, Etienne Brasselet a déposé le bilan, la décision du Tribunal (parue en annonces légales) est une liquidation.

Reste à savoir si le Proc ouvre ou non une information, car l'ardoise est tout de même salée.

Une table et une chaise ont fait leur apparition dans les anciens bureaux. Spartiate quand même.

C'est un immense gâchis, et l'équipe Aubril porte une lourde responsabilité, car tout de même, Eric Lehéricy, premier adjoint, assistait au AG et ne pouvait ignorer ce qui se passait réellement.

 

OUEST FRANCE met encore la main à la pâte pour sauver Bernard dans le dossier de la MJC, avec un article trompeur samedi 27.09 (strictement le même dans LE PAYS D'AUGE et L'EVEIL).

Rétablissons la réalité :

-- "la maison vit toujours", pas d'accueil pas de bureau, même pas une chaise !

-- "ouvert tous les jours de 8h à 22h", faux, pour ceux qui ont la clé, oui !

-- "nous avons recruté deux personnes" : faux, il s'agit de personnel de société de gardiennage et de nettoyage, pas de fonctionnaires municipaux en poste. Et pour cause, il faut passer par la case conseil municipal pour embaucher.

Quand on fait du journalisme les gars les filles, faut poser des questions.

 

 

(18.09)

Etienne BRASSELET, le président de la défunte MJC, a donné une conférence de presse pathétique, qui tendrait à prouver qu'il n'a toujours rien compris. Sans locaux, en cessation de paiement, il veut continuer à prolonger l'agonie en "s'occupant des jeunes". Ca va faire très mauvais effet devant le juge d'instance. Il y a un moment où il faut arrêter les irresponsables.

Quant à la MJC, elle était fermée cet après-midi, il n'y a toujours pas un bureau, ni une chaise, un type faisait les poussières.

Mine de rien, la majorité est dans un caca noir avec cette histoire, le rapiéçage, le cahin-caha, le flou artistique juridique, ça ne peut pas durer longtemps. On ne s'improvise pas du jour au lendemain "éduc-pop".

De toutes façons, si t'embauches, tu tombes forcément sur les mêmes en couleur, passés par le même moule. C'est un peu comme en agriculture : ils sortent tous du lycée complètement abrutis par les marchands de produits chimiques. Pour en faire des bios, c'est pas de la tarte, en général on commence par un exorcisme. On peut multiplier les exemples : les profs, les très natalistes assistantes sociales etc...

 

(04.09)

Le traitement de la fermeture par la presse a été significatif : voilà une association vieille de 63 ans avec 1000 adhérents au tapis. Pour le PAYS D'AUGE, c'est page 10, service minimum.

L'opposition déplore, mais rien sur le blog de la camarade Clotilde.

L'ECHO JOLI était passé lundi matin à la MJC. Les bureaux sont vides, plus de meubles, plus de dossiers, quelques déchets viandés sur les pelouses, sans doute par les écolos de la maison.

Si le sigle MJC est resté en place (trop lourd ?), les lettres ont été démontées.

Nanard et le Génie du Stade et de l'éducation populaire réunis, vont hériter d'une coquille complètement vide.

En termes militaires, on appelle cela la politique de la terre brûlée, plus de fichier, plus de relationnel, même pas une chaise, ça va galérer.

Le personnel est dans la nature, le président n'a pas encore déposé le bilan à notre connaissance, seule issue.

On aurait pu s'attendre à plus de résistance, car il s'agit bien d'une capitulation en rase campagne, ou alors ils ont trouvé une combine juridique pour faire casquer la municipalité.

A moins que ce ne soit le contraire, selon un interlocuteur bien informé, Bernard, qui est un sauvage sous ses allures de bonne pâte, pourrait bien achever le président de la MJC au civil.

Votre reporter s'est pointé sur les lieux vers 14h15, l'accueil glacial lui fit rebrousser chemin, ce n'était pas le moment d'envenimer.

Vers 14h30 s'est pointé une benne, qui est repartie sans emmener les déchets, allez savoir pourquoi.

 

 

LE COMITÉ DE PILOTAGE

DE LA MJC : Y-A-T'IL UN PILOTE

DANS LA BAIGNOIRE ?

 

 

(iconographie PF)

 

 

L'ECHO JOLI n'a assisté qu'au début de l'AG, le magasin étant ouvert, il fallait bien assumer la fête des Pères (un machin Pétainiste soit dit en passant).

A l'entrée on m'a demandé si je voulais bien prendre un pouvoir donné par un adhérent non présent, sans le connaître, la réponse fut non. C'est un grand classique dans les organisations de gauche en particulier, trafiquer les AG. Apparemment pas d'ordre du jour, pas de document, même pas une balance provisoire.

Le ban et l'arrière ban municipal était présent.

Les pertes sont évaluées à 55000€ pour l'exercice qui se termine au 30.06.2008. Une autre version fait état que 65000€ serait plus proche de la vérité, ce qui entraînera une cessation de paiement fin juin début juillet, car compte tenu des éclaboussures dans la presse, le banquier ne va pas faire de découvert, certain de se ramasser une ardoise.

La masse salariale est énorme, 500000€.

La gabegie financière a été possible car la MJC disposait d'une trésorerie issue du dépôt de bilan précédent (reste trois ans de plan à payer, plus quelques ardoises non réclamées par la Fédé MJC et le FJT voisin (?)).

C'est parce qu'ils arrivent au fond du coffre qu'on s'inquiète, sinon, tout continuait.

Le financement étant bloqué par la ville, les autres sources (CUCS...) se couvrent. Comme l'Etat, dans la misère, plombe les collectivités locales, celles-ci serrent les boulons, et c'est évidemment la culture qui trinque, nourrir les RMIstes pour qu'il n'y ait pas d'émeute de la faim dans notre pays supposé de cocagne étant plus urgent (et normal, d'ailleurs).

A moins que cela ait été évoqué après mon départ, toujours pas d'explication de l'origine véritable du trou dans la caisse.

Les studios de répétition y sont pour 15000€, alors qu'ils étaient prévus équilibrés, mais c'est impossible, 100 musiciens (c'est un succès indéniable) pour 18000€ de charges de salaire, cela fait 180€ par barde, que les petits jeunes ne peuvent pas payer. La ville, qui a refilé le bébé, sans l'eau du bain, devait bien se douter que cela allait se terminer comme ça. A priori, Eric LEHERICY semble se diriger vers un maintien des studios, qui sont devenus essentiels pour la vie musicale Lexovienne. 

Reste 40 à 50000€ de trou inexpliqué. Il va falloir demander la compta pour savoir.

Sans le trésorier qui a démissionné, des décisions d'assainissement ont été prises : suppression du poste de comptable (ça va être encore plus le brin dans les comptes si tout le monde y tripote), du poste musique (en fin de contrat), les studios vont être fermés (sinon je ne donne pas huit jour au matériel pour disparaître). Les camps ados et le centre de loisir Août dégagent. C'est le genre de truc qui peut très rapidement plomber des comptes : on s'adresse à un public de copineries qui ne paye pas, mais aime bien se faire payer des vacances, avec transports, sorties et tout le toutim aux frais de la princesse. Les gars, ce sera sac à dos et camping sauvage, scout toujours. Rien de tel pour former la jeunesse qu'une nuit en compagnie des moustiques.

Le commissaire aux comptes a fait son boulot, le Tribunal d'Instance (et le proc) sont au parfum.

Il a ressorti la métaphore de la baignoire pour expliquer qu'il a attendu puisqu'il y avait de la trésorerie, donc encore un peu d'eau dans la baignoire : "tant que la baignoire n'est pas vide, il y a de l'eau dedans". Le spécialiste des Soulbiades est battu à l'eau plate sur cette saillie.

Manifestement, la balle est dans le camp des élus du "comité de pilotage", qui en est encore à naviguer dans le brouillard, dans la baignoire bien sûr.

En fin de séance, un vote a eu lieu "pour la poursuite des activités d'éducation populaire", et par conséquent  a voté la confiance au CA.

On prend les mêmes (CA et salariés, dirlo en tête), qui manifestement n'ont pas tout compris au film, et on recommence.

Je rappelle au CA que la première vertu de l'éducation populaire est d'inculquer la gestion financière en "bon père de famille". Les comportements de pillage et de surendettement ne sont pas de mise.

Le comité de pilotage a fort à faire. Il est probable que les créanciers vont réfléchir à la question plus vite que lui.

 

 

 

 

La pauv' p'tit MJC, dans sa maintenant célèbre baignoire qui fuit, va avoir bien besoin de sa bouée de sauvetage. On distingue une savonnette, celle avec laquelle Eric va savonner la planche. Bien que les carottes soient cuites, on botte encore une fois en touche au lieu de prendre une décision. Un patron qui fonctionne comme ça, c'est le grand saut assuré. Ce comité a au moins l'avantage de mouiller l'opposition, normal quand on prend un bain. Iconographie PF.

 

 

 

 

LA SOULBIADE DE LA SEMAINE

 

 

Soulbiade de la semaine : "Une baignoire percée peut fuir dans les deux sens".

 

 

 

 

 Allégorie

La MJC terrassée dans sa baignoire qui fuit, de trois coups de poignard dans le dos. Les trois criminels

sont en cavale. La police préparerait une descente à la mairie, au siège de l'UMP et au Crédit Agricole.

D'après DAVID (qui sera plus sympa que OUEST FRANCE pour les droits d'auteur).

Recherche documentaire PF.

 

 

On connaît les célèbres "Raffarinades", nous avons un émule dans notre bocage, adjoint aux finances. Pour expliquer que plus on va ajouter de l'argent dans le trou de la MJC, plus il va falloir en verser, il a utilisé une analogie audacieuse : "Plus on ajoute de l'eau dans une baignoire, plus ça fuit vite". C'est très Shadockien (eux, ils pompaient, avec, si mes souvenirs sont exacts, une pompe à "phynance", de circonstance). On a ensuite eu le droit à une invective : "passoire".

C'est comme ça qu'on se chope un surnom, dont il est aussi difficile de se débarrasser que la vérole : "Baignoire". La galerie de personnages se complète (après Chignon, Ventouse, Brosse, Glamour, Traître).

 

 

 

MJC : PEINE DE MORT

 

 

 

 

 

AUBRIL - LE HERICY - SOULBIEU, les "trois fossoyeurs". Malgré leurs tronches d'enterrement, ils ont bel et bien décidé de couler la MJC (article et cliché l'EVEIL).

Ils voudraient la tête du président BRASSELET et du dirlo qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. Le conseil d'administration de la MJC s'est réuni mercredi 7.

L'ECHO JOLI a interrogé Etienne Brasselet pour connaître la décision du CA (ici on fait du journalisme). Pas de réponse.

Une rencontre a eu lieu entre le personnel et le staff à Bernard. La MJC, c'est le point 11 du prochain conseil municipal qui aura lieu le 13.05

http://lisieux.actipage.net/99-Comptes-rendus-des-Conseils-Municipaux.html .

A va chauffer.

Ce lâchage de la MJC est à rapprocher du dégommage volontaire et délibéré du Festival de Blues, et dans une moindre mesure du Théâtre (comme par hasard, Etienne Brasselet était aussi dans ce coup).

Musicos, mes frères, ces trois bourreaux ne nous aiment pas, niveau "quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver".

Car nous sommes une centaine à fréquenter les studios de répétition à la MJC, je faisais partie de ceux qui l'ont demandé, et cela a finit par se faire, merci Anne Marie Seguin.

Un de ces quatre, le Bernard, il va avoir droit à un concert au moment où il va s'y attendre le moins. Mefiez-vous, les exécuteurs des basses oeuvres, les petits jeunes, ils ont la main lourde sur la Strat.

 

 

 

TORPILLES POUR COULER LA MJC

 

 

 

 

L'affaire du trou de la MJC pète cette fois à la figure de Bernard et d'Eric (et de Jean Paul Soulbieu), la tentative de faire croire qu'ils n'étaient au courant de rien a avorté.

Ils ont bel et bien décidé de couler la MJC, avec une torpille financière imparable, la subvention 2008 sera identique à celle de 2007, pas de rallonge.

Sauf à tailler dans la masse, les carottes sont cuites (comme l'ECHO JOLI le pressentait en janvier), il n'y a plus qu'à déposer à nouveau, ce qui entraîne la liquidation judiciaire, licenciement du personnel (ce qui doit en arranger certains).

Reste à savoir si le Procureur va laisser faire, 200000€ de trou en trois ans, ça mériterait quand même une information, ça change des voleurs de poules.

Les conséquences sur une maison qui compte (à ce qu'on m'a dit) 2000 adhérents sont incalculables.

Remettre en route l'usine ne va pas être simple.

Si c'est pour recommencer avec une autre assoc généraliste et le même profil de brêles à la gestion, c'est pas la peine.

Pas vraiment d'autre solution qu'une maison des associations, avec régie directe, et pas de joyeux fumistes qui se prennent pour le nombril de l'éducation popu.

Chaque activité constituera son assoc (en évitant les redondances), et on verra bien les bons et les mauvais.

Le 13 mai, il y a une réunion de conseil municipal dont au sujet des subventions aux associations.

C'est le début des emmerdes, après sept ans de politique du chien crevé au fil de la Touques.

De profundis, morpionibus.

 

 

 

 

UNE FACE DE CARÊME AU CARNAVAL

 

 

Il faut se pincer pour y croire, le dirlo de la MJC déclare ne pas pouvoir organiser le bal costumé qui clôture le carnaval, parce qu'il n'a pas reçu de subvention pour couvrir les frais.

Qu'en pense le président ? S'il y en a encore un, car Etienne Brasselet a démissionné parce qu'il était sur la liste de Clotilde Valter (c'est dans les statuts). Pour revenir aux affaires (si on peut dire), il faut une réélection en AG. Bien content sûrement, ça va lui éviter les éclaboussures lors du futur dépôt de bilan.

Il est piquant de savoir que la MJC appartient à la ville, les locaux sont donc gratuits pour la mairie, et il suffisait de prendre en charge les frais sans utiliser le personnel de la MJC (sinon c'est effectivement prise illégale d'intérêt d'un côté et abus de biens sociaux de l'autre). En plus, il y a tout le matos pour la sono, qui appartient également à la ville, dans les studios qui ne sont pas gérés non plus par la MJC, théoriquement.

Au lieu de ça, on s'adresse à l'Insomnia, une discothèque privée, qui s'est fait remarquer par quelques échauffourées nocturnes provoquées par des clients passablement éméchés.

Ce lieu de perdition qui sent les dessous de bras de la fièvre du samedi soir et les relents de foufounettes en chaleur (j'aurais pu l'éviter celle là), depuis qu'on y fume plus, n'est pas vraiment le lieu indiqué pour l'éducation d'une jeunesse innocente. Avantage : il y a des baby au bar. C'est avec ou sans bouchonneuse, la fiesta ? Filtrera-t-on les pédophiles ?

Au fait, c'est gratos la salle ? C'est la moindre des choses quand un patron d'établissement a l'épée de Damoclès de la fermeture administrative au dessus de la tête.

On peut graillonner sur place.

Invraisemblable.

A cette occasion, Nanard, qui sent que le dossier de la MJC va lui péter à la figure, commence à se couvrir, car comme je l'écrivais en janvier, il y a du pénal dans l'air.

En de se fendre d'un gros mensonge : "si la MJC a des problème financiers, elle aurait dû en parler avant les municipales. Un trou comme cela (il connaît donc le montant) ne se creuse pas du jour au lendemain".

Ton fidèle toutou Eric Le Héricy était bien présent à l'AG de la MJC, tu le sais très bien Bernard, et ce bien avant les municipales.

Les enfants, si vous voyez un dégarni en chemisette à cravate qui embrasse toutes les filles, c'est lui le pitre.

Au sujet de ce carnaval, une dénommée Victorine sauve la mise de OUEST FRANCE : elle trouve également choking d'organiser la fin de la fiesta dans une boîte de nuit. On est à deux à être d'accord. Victorine, je t'aime, mais fais gaffe aux représailles, si tu vois un type qui brandit une ventouse, ressort ton karaté.

 

 

LE PRÉSIDENT DE LA MJC RÉPOND

(texte intégral)(à suivre)

 

Monsieur ANGELINI
 

Il est fort dommage qu'en tant qu'adhérent de la MJC vous n'ayez pas assisté à l'Assemblée Générale annuelle en novembre dernier; cela vous aurait permis d'avoir toutes les informations utiles (chiffres certifiés, explications, perspectives...) et vous aurait évité les inexactitudes et les formules évasives. Mais sans doute ces pseudo-scoops ont-ils un autre objectif que d'informer.

Vous auriez aussi pu, tout simplement, prendre le temps de lire les documents qui ont été affichés plus de 3 semaines dans le hall, dans lequel vous passez quand vous allez utiliser les studios de répétition installés au sous-sol de la MJC.

Je suis d'ailleurs surpris que vous ne proposiez pas la fermeture immédiate de ces studios qui sont pourtant la première cause (en milliers d'euros) du déficit de la MJC depuis leur ouverture il y a un peu plus de 2 ans... ou pourquoi pas, la multiplication par 5 du tarif horaire pour équilibrer cette activité...

Heureusement que nous n'avons pas attendu que "vous commenciez à poser la question" pour travailler et permettre à cette structure de maintenir et développer ses activités, et les laisser accessibles au plus grand nombre, et notamment les jeunes; ce, malgré une subvention de fonctionnement de la ville en 2007 inférieure de 7,4 % à ce qu'elle était en 2002.

J'entends bien votre message: il faut supprimer la MJC, licencier les personnels (inutiles et trop payés, dites-vous ?) et créer une structure contrôlée par la ville... Les (réels) adhérents, les salariés, les Lexoviens apprécieront.

Ce ne sont pas mes valeurs: militant du fait associatif, je suis pour une municipalité qui, s'appuyant sur des associations reconnues, accompagnées, encouragées, contribue au développement de citoyennetés actives.

Au plaisir de vous croiser à la MJC, lors d'un prochain concert peut-être, ou de la prochaine AG.

Etienne BRASSELET,

Président de la MJC Lisieux

 

 

FAUT-IL LIQUIDER LA MJC ?

 

Mercredi dernier (20.02), avant la répétition de musique à la MJC, le directeur a demandé à me parler. Manifestement les propos tenus sur ce site passent mal. Il cherchait à connaître mes sources, qui sont multiples bien sûr, j'ai l'habitude de ne pas les dévoiler. Je lui ai proposé un droit de réponse.

Difficile quand même de réfuter mes arguments. Quand on creuse un trou de 100000€ en deux ans (4000€ par mois), en plein plan de redressement (sur 7 ans), le profil bas et le mea culpa sont de rigueur.

Il paraît qu'ils ont présenté un plan de trésorerie. Je suis un ancien banquier, les plans de trésorerie bidon, je connais la musique.

 

 

 

 

 

A l'occasion des prises de vues pour le quai des rempart, j'ai immortalisé la MJC avant qu'elle ne s'effondre à son tour. Tout est délabré, l'intérieur, l'extérieur, et le conseil d'administration. Devant l'ampleur du trou dans la caisse (entre 60000€ avoués et 100000 réels ?), l'expert comptable a déclenché une procédure d'alerte (parapluie bien utile quand le cyclone va se déclencher).

Elément nouveau, Etienne BRASSELET, président de la MJC, est sur la liste à Clotilde. Aurait-il supputé se faire renflouer en cas de victoire socialiste ?

Comme on ne saura rien de la part des dirigeants (CA et Direction), qui doivent commencer à baliser, s'il y a des erreurs, merci de rectifier sur echo.joli@wanadoo.fr avant envoi à la presse papier. Ca risque en effet de défriser dur.

Il a suffit que je commence à poser la question dans ce blog de l'avenir de la MJC pour que tout d'un coup ce sujet devienne d'actualité.

Le PAYS D'AUGE a interrogé les candidats, dont les réponses sont toutes à côté de la plaque, le moins neuneu c'est Gégé, il faut dire qu'on en a causé il y a une dizaine de jours, comme quoi. Le trou est bien de 100000€ en deux ans, quand on va fouiller, l'ardoise va atteindre 150000€. Pas grave on continue comme avant. Une entreprise serait déjà depuis belle lurette en liquidation judiciaire et le boss interdit de gérer 5 à 10 ans.

En plein plan de redressement, si quelqu'un ne crache pas au bassinet, c'est la liquidation directe, avec du pénal à la clé si le proc veut cerner les responsabilités.

A l'extérieur, ça commence à craindre, la mérule, la "bête" comme on dit dans le bâtiment, fait son oeuvre. On ne voit rien jusqu'au jour où tout se casse la figure.

Que fout la commission de sécurité ?

Cela ne date certes pas d'hier, la Yvette ayant sa part de responsabilité (pas d'entretien en fait depuis 18 ans !).

Mais Bernard, qui est vraiment fâché avec l'immobilier, après avoir sauvé la "MJ", aurait dû programmer une réhabilitation. C'est une faute lourde de gestion et c'est extrêmement risqué, car en cas d'accident, il est bon comme la romaine, l'assurance va se défiler, et le(s) victime(s) ne vont pas nous rater (nous, les 50% de cochons de payant). 

A l'intérieur, il semble que le trou financier soit dû à certains spectacles aventureux, des chanteurs, et à la folie des grandeurs du président qui s'est fait plaisir avec du café théâtre, une troupe de Paris à 2500€ le bout, quatre fois, plus les frais, 15000€, pour 30 clampins.

Il y aurait aussi un blem avec une sous directrice (poste inutile), dont le salaire aurait été boosté de 400€ (méthode Sarko), mais qui n'est finalement là qu'à mi-temps, en formation pendant... quatre ans !

Les activités traditionnelles ne seraient en effet pas à l'origine des déboires, et globalement équilibrées.

Le problème est qu'ils continuent à creuser le trou, des activités qui font doublon avec celles organisées par le service jeunesse étant prévues en février selon un tract ramassé par hasard aujourd'hui à la mairie (qui donc cautionne peut-être sans le faire exprès).

Qui va les arrêter ? Pas moi tout de même, on va me faire porter le chapeau.

La municipalité en général et Eric Lehéricy en particulier, présent à l'AG, porte une part de responsabilité (mais la MJC est une structure associative indépendante), puisqu'elle verse une subvention pour financer des salaires (directeur, femme de ménage...). Or, pour avoir une subvention, il faut montrer théoriquement patte blanche, un contrat d'objectif. Cette procédure a d'ailleurs été mise en place par... Eric lui-même !

Il y aurait intérêt pour tout le monde à procéder à une liquidation (les salariés licenciés bénéficiant du FGS et les intermittents de leur régime spécifique), une exploitation jusque fin juin, fermeture, réparations pour remettre aux normes.

Après, c'est une question d'imagination, le mieux serait de transformer ce navire ivre en Maison des Associations, ce qui permettra au futur adjoint aux finances de contrôler les dépenses et au premier adjoint les embauches.

Ils en pensent quoi les candidats au juste ?

Pour ce qui me concerne, ma religion est faite.

Bernard me reproche souvent de ne rien proposer, c'est fait : liquidation avec exploitation jusqu'en juin, fermeture pour travaux, réouverture quand on pourra en dehors du cadre MJC. Faudra manifestement faire le tri dans le personnel. Pour les responsabilité pénales, c'est à la Justice de trancher.