Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps.
Personne ne lit cette feuille, sauf que tout le monde est au courant.
Messagerie : echo.joli@wanadoo.fr
|
|
QUARTIERS NÔÔÔRD
LA PLACE BERAT
OU "MOURIR A ALCATRAZ"
MISE À JOUR DU 17.03.2011
L'EHPAD "VILLA BÉRAT" TAGGUÉE
MAJ 02.03.2011 : Vous allez le dire que je vois des fantômes de cyclistes partout, mais encore une fois cet acte de guérilla urbaine délibéré est significatif. En effet, l'EPHAD "Villa Bérat" est le seul bâtiment à avoir été taggué de la sorte (mais le ou les auteurs sont les mêmes que pour le mur de la sous-préfecture qui y a eu droit il y a une quinzaine de jours). J'ai toujours soutenu que la lutte contre les tags est très importante : il ne faut pas que des asociaux, des marginaux qui se prennent pour des artistes, aient la satisfaction de gâcher la vie et salir les biens d'autrui. L'effacement de leurs "oeuvres" doit être le plus rapide possible. Alors évidemment, quand un maire laxiste et inconscient laisse en ville des tags sauvages dont certains ont une bonne dizaine d'années (quartier de la gare), avait laissé l'ex-MJC dans un état pitoyable, mis un temps fou pour effacer "l'oeuvre" de GARAM (sur la MJC) qui s'est fait attraper par la police et condamné, c'est un encouragement, un signal fort de laisser faire. Ce n'est tout de même pas compliqué de faire l'acquisition du matériel adapté pour effacer le plus rapidement possible les tags. Chacun ses priorités, la gloriole à 40000€ des orangers ou à 250000/400000€ du Tour de Con, ou rendre véritablement service aux habitants et propriétaires pour lesquels faire appel à des entreprises spécialisées est très onéreux. Sans avoir la garantie que cela ne recommence pas parce que le maire s'en fout. Je le répète, le maire d'Evreux, qui a pourtant des ouailles gratinées dans certains quartiers, lutte et ne cède pas. Pour ces tags sur l'EPHAD, la volonté de nuire est évidente, et les vôôôyous se sont attaqués à un symbole, un lieu où des gens âgés sont en train de mourir de la maladie d'Alzheimer particulièrement. Vous allez voir que le matamore aux arrêtés municipaux anti-mineurs débiles, ne va pas lever le petit doigt, ni même s'excuser. Ou encore, comme Korian va ronchonner, vu le cinoche qu'ils ont fait pour poser leur cube de béton très moche sur la place Bérat, c'est la mairie qui va payer l'ardoise de nettoyage. Pour le simple péquin, tu peux toujours te brosser. Encore et toujours le mépris... Après ça, les discours sur la protection et la sécurité des personnes âgées, ça me fait doucement sourire. Le prochain épisode à l'EPHAD c'est quoi, un tabassage de petites vieilles alzheimer nocturne pour leur piquer leurs bijoux ? Rigolez pas, cela vient d'arriver deux fois à un habitant du centre ville.
ALCATRAZ est planté sur la place, pas de trottoirs, pas d'arbres, pas d'organisation du stationnement, sur le parvis, c'est l'anarchie. En plus, côté esthétique, c'est plutôt la zone.
MAJ 05.07 : Les "résidents" de la maison de retraite "La Normandie" rue au Char ont quitté leur résidence sympa en plein centre ville pour le cube de béton sinistre de la "Villa Bérat". Puis ce fut le tour de la Sarriette (rue de Verdun), une maison familiale encore plus cool. Le contraste va leur faire tout drôle. Reportage photo à venir, sur les lieux, pour voir comment "les gens" vont s'organiser spontanément pour le stationnement, avant que les dessinateurs dingos des services techniques viennent coller leur brin pour faire ... le monde. Un chose est déjà acquise, le mouroir alzheimer est planté sur l'ex-place tel que, sans trottoir, sans un arbre à part trois arbrisseaux rachitiques dans la cour, avec vue sur un terrain vague (muni d'une décharge sauvage), le cube en tôle ondulée de l'Aldi et ses murs tagués, et le blockhaus lépreux de la caserne des pompiers. Les petits vieux ne vont également pas être déçus du voyage le 13 juillet, les tarés du décibels qui se prennent pour David Guéta vont se déchaîner dans la caserne, les pompiers organisant le bal popu. La seule distraction va être les 4x4 des pétasses qui viennent acheter leur dose de pesticides, de PCB, d'antibiotique chez ALDI, car, c'est bien connu des écolos, c'est le bas de gamme qui est le plus contaminé. Ce raté urbanistique magistral est un bon exemple de la nullité et de la crasse inculte de deux membres de la "bande des cinq", les adjoints à l'urbanisme et aux travaux. Tous justes bons à taper leur cinoche dans le bulletin municipal en se prenant pour des écolos, et pas foutu de planter un seul arbre pour que les oiseaux puissent se poser et regarder les petits vieux stockés sur la "terrasse aux décibels" (ce carrefour est un des plus bruyant de Lisieux). Cui cui. Pour les épisodes précédents, c'est par ici.
A plusieurs reprises, les commerçants du quartier ont souligné le manque de place (dont le radiologue, conseiller municipal plutôt épisodique, premier couillonné). Les gogols qui se prennent pour des urbanistes et des écolos n'ont pas prévu de places sur ce trottoir très large et deux ou trois arbres. Bêtise ou crétinisme, allez savoir ? On voit bien au fond des véhicules stationnés sur les trottoirs. Pas trop moyen de faire autrement que de se muter en pâture pour les carnets à souche des cow-boys du commandant Garcia. Zorro, au secours, on est chez les fous ! Zouic, Zouic, Zouic.
Le micro jardin, sinistre, avec trois arbrisseaux, orienté Nord Est, un nid à courants d'airs. Un truc à accélérer le turn-over.
Une entrée "d'hôtel de vacances" ou de "villa d'architecte". LOL,
DEUX "BÉRAT" POUR LE PRIX D'UN
MAJ 25.04 : ALCATRAZ, le mouroir Alzheimer, en cours de finition, portera le nom de "Villa Bérat". Le semblant de rue qui va longer le bagne à petits vieux, a déjà pris le nom de "rue Bérat". Comme il faut reboucher les trous de l'hiver ailleurs, ça va rester en l'état, et c'est tant mieux, car quand les débiles de dessinateurs des services techniques se déchaînent, là où tu cases 50 caisses, il te reste que 10 places (cf le parking latéral à la piscine, un cas d'école de nullité). Il va falloir recomposer les paroles de la chanson, au lieu de "J'irais revoir ma Normandie, c'est le pays où j'ai vu le jour", on pourra chanter : "J'irais voir la Villa Bérat, le cube de béton où je vais crever". Pour travailler sa mémoire rien de tel que la chanson. Pas gênée, Martine Guegen, la directrice de cette pré-morgue, qualifie son horreur architecturale de "Villa", de "nouvelle maison fonctionnelle et agréable", à la "pointe visible dans les jardins" (il n'y en a qu'un seul, avec QUATRE petits arbres) de 700m2 (ça m'étonnerait, c'est très bétonné), une entrée "qui fait penser à un hôtel de vacances" (éternelles, quitte à mourir dans un hôtel, je préfère un de passe) ou à celle "d'une villa d'architecte" (pute courge l'archi qui a fait cette horreur, il habite un ancien Aldi ?). En plus, le jardin est orienté au nord-est et vu la disposition des lieux, c'est un nid à courant d'airs tout le temps à l'ombre, et comme à 74€ par jour t'as intérêt à conserver ta clientèle le plus longtemps possible, vaudra mieux éviter de sortir les fauteuils roulants. Photos à suivre de la terrasse (80dB/100dB, pire qu'à la Double Croche) et de sa rambarde faisant office de rouleaux de barbelés modernisés pour empêcher les suicides. Mettre un vieux là dedans, c'est border limite crime contre l'humanité. On précise qu'il y aura un parking "privé" pour les 48 employés. Or, dans l'enceinte, il y a 14 places + une pour handicapés, autant dire que ça va être réservé aux chefaillons, les gueuses d'aides soignantes devront se débrouiller. Ce qui fait 30 véhicules en dehors du mouroir, plus les visiteurs, le flux des fournisseurs et ambulances, allez 50/60 voitures. Cela va être le souk total dans le quartier, on comprend pourquoi le conseiller municipal F. Chavatte (le radiologue) est en train d'essayer de manoeuvrer, disons, pour se faire faire un parking rue Ferdinand Daulne aux frais du contribuable. Mes félicitations à l'architecte. Mon pote faut te faire soigner, et pas par un psy Freudien, on sait depuis longtemps que Freud était un imposteur. Du foutage de tronche complet. Et dire qu'il y en a pour avaler ces débilités. Evidemment, Firmin va mettre son gilet rayé pour l'inauguration, la Martine...
Si devant ça va, les trois façades arrière sont d'un moche, d'un sinistre, d'une médiocrité insoutenables. A moins que l'idée est de coller tellement le bourdon aux locataires, que le turn-over par suicide collectif sera maximum. C'est encore plus naze que la "Caserne Leclerc", c'est dire !
MAJ 07.02 : Finalement la "voie" qui longera Alcatraz s'appellera rue Bérat, le chantre de la Normandie a sauvé sa tête.. Mais l'histoire n'est pas terminée : il faut maintenant savoir quelle va être la destination de cette voie, si nos as de l'urbanisme ont renoncé à dévier le circulation sud-nord par celle-ci, une ineptie, ou si cette rue sera une simple liaison cool à 30km/h, avec stationnement des deux côtés et accès au parking ALDI et du mouroir pour les chefs en 4x4 et le petit personnel. Si on se débrouille bien et si les dirigeants de Korian sont moins bornés que nos exterminateurs de places de ventouse, on devrait pouvoir même faire un épi d'un côté. Pour cacher les cubes de béton de l'architecte qui a un cerveau en forme de LEGO, quelques arbres un peu musclés ne seraient pas de trop. Faudra penser à aménager l'arrêt de bus, indispensable, et déplacer le conteneur de récupération du verre. ALDI peut en hériter, il vend des bouteilles, qu'il assume. Après, la pose de filets anti-suicide ?
MAJ 01.02 : Ceux qui n'ont pas suivi le début peuvent se reporter à la page Place Bérat.
Cette histoire de gogol du mouroir Alzheimer va venir devant le conseil municipal mardi, car ils vont baptiser la voie qui longe un des bâtiment les plus moches et les plus sinistres de Lisieux, qu'on va surnommer ALCATRAZ, car c'est très adapté (ce n'est pas de moi). A croire que l'architecte est déjà atteint, ou a réservé sa place, ou a été frustré de LEGO quand il était petit, ou est un fan de la nuit des Morts Vivants. Suggestions : Rue Bérat, si le pauvre auteur de Ma Normandie perd sa place, rue Alzheimer, rue de l'oubli, rue de l'avant dernière demeure, rue Fanton --il est pas mort ? Zut--, rue de la Petite Reine, rue des Morts Vivants, rue Dracula, rue de la Grande Faucheuse
Résumons : nous avions la chance d'avoir une vaste place dans le quartier Nord (qui date de l'époque du marché aux bestiaux), la Place Bérat, bien utile pour accueillir les ventouses qui encombrent les places vitales pour les nombreux commerces de ce quartier. Un des plus embêté est le radiologue, également conseiller municipal (absent), qui a vu son activité tripler et ses besoins de parking avec, car ses "clients" ne sont pas forcément des as de la marche à pied. Bien fait pour sa tronche vous me direz, car il est directement victime de ses copains de la municipalité UMPiste. On sait que l'élu de base est fasciné par les espaces libres, et qu'il n'a de cesse de les rogner pour les raisons les plus diverses : peur du vide, vénalité. Evidemment, dans le quartier, la construction du mouroir Alzheimer et l'extension de l'ALDI derrière vont créer des problèmes de stationnement jusqu'ici inconnus. Lors d'une réunion, on nous avait servi que le groupe Korian désirait rester en ville, ce qui est complètement idiot, vu l'enclavement, le paysage pas vraiment bucolique et surtout le bruit d'une voie très empruntée, très tôt le matin, par les ch'tis nouvriers de la France qui se lève tôt avant de se faire délocaliser (cf Précidia). Le durée de vie du malade fugueur dans notre quartier animé est pour ainsi dire limitée à dix minutes. La véritable raison est plus vraisemblablement un deal, qui est en train de se dessiner : refourguer la "Normandie" rue au Char aux impôts, et pour cela démolir l'immeuble qui abrite le fisc place du 8 mai. En contrepartie de ces bons et loyaux services, Monsieur un Logement et Firmin auraient fait comprendre que le mouroir devait rester en ville (pour les taxes entre autres). D'où le sacrifice de la Place Bérat. Ce sont des supputations délirantes ? : pas tant que ça, la Normandie est un ancien hôtel "hors Scellier" comme le Régina. Si le camarade Blachet est planté, pour Korian c'est même hausse, même éléments. La réunion a mis en évidence l'impréparation totale de l'adjoint aux travaux et notre "monsieur un logement", qui ont été incapables de répondre au sujet de la quantité de places de parking disponibles après la mise en service du mouroir. Bref, on construit un tas de cubes, et après on improvise. Le Grand Maître le l'Ordre des Panneaux Solaires a essayé de noyer le poisson en citant la création d'un parking rue Sainte Marie, mais pour le moment rien ne bouge. Les parkings, ça va ça vient, tu rachètes au prix fort au promoteur dans la débine ou à la famille Gascoin (l'entreprise a déposé son bilan quelques mois après son déménagement), et quand se présente un promoteur, à dégager, on construit. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à la Place Bérat. Comme le bureau d'étude de la ville est en dessous de tout, ils vont encore nous dessiner des aménagements débiles dont le plus fameux exemple est le parking latéral de la piscine. Or, il y a largement la place pour aménager des parking Bd du Gal Leclerc et dans la future voie. De toutes façons c'est nécessaire pour le bon fonctionnement du mouroir lui-même, car le parking est exigu et de toutes façons réservé au personnel. C'est des champions quand même !
Dans l'encoignure, la terrasse des 110 décibels, idéale pour le dernier saut. Même les prisons actuelles sont mieux faites. On voit bien sur ce cliché et celui du dessous qu'il y a largement la place pour installer des stationnements et un arrêt de bus
sécurisé côté Bd du Gal Leclerc et du stationnement des deux côtés sur le
"nouvelle voie". faut impérativement semer la zizanie dans le quartier, embêter le citoyen dans sa vie quotidienne.
MAJ 17.05.09 : Pour une fois le camarade journaliste Yves Ménard de l'Eveil sert la soupe à la mairie en faisant croire qu'il y a toujours du stationnement place Bérat, côté Bd Nicolas Oresme, mais il s'agit d'un terrain vague qui de toutes façons est lorgné par l'ALDI. En de montrer un autre parking vide 300 mètres plus loin, forcément il y a plus un chat dans le coin. Tu vas l'avoir ta médaille.
MAJ 16.05.09 : Sentant la rébellion gagner le quartier, une réunion a eu lieu entre les commerçants et le brain trust de la mairie. Une autre avec les particuliers risque d'être encore plus houleuse. Connaissant mon Aubril par coeur, il a suffit de quelques vacheries pour qu'il essaye de s'en sortir en tentant d'embobiner l'assistance avec un vieux truc : accuser celui qui conteste d'être un trublion politicard, un râleur systématique. Ca n'a pas marché car la réalité est là : une verrue en béton qui occupe en totalité ou presque de l'ex place Bérat. Alors que la place dégagée dans le quartier Delaunay avec toutes les démolitions des cages à nazebroques permettait largement de caser ce bâtiment dans un environnement mieux adapté aux petits vieux alzheimer ou non. Un bien élevé a quand même sorti que "de toutes façons ils sont sourds". C'est un point de vue. Aubril a essayé de nous refourguer ses deux parkings (voir ci-dessous). C'est alors que le camarade Goderaux a sorti deux plans, un de la place, et un autre du parking Piel. Trop tard, on va te les demander mon pote. Vu de loin, le crétin "de la voirie" qui dessine des parkings débiles comme celui de la piscine a encore frappé. Car il faut savoir qu'un nul intégral officie aux services techniques, et réussi à dessiner deux fois moins d'emplacements sur une surface donnée que "les gens" en créent, en se garant spontanément. C'est d'ailleurs pour éviter que ce bon à rien nous tape sa ... que j'ai toujours soigneusement évité de réclamer un aménagement du parking de l'école Marie Curie. C'est dégueulasse, plein de merdes de chiens, et moche, mais on est pas emmerdé par les contractuelles. On peut caser 22 véhicules. S'ils s'en occupent, on va se retrouver avec 10 places, et des prunes dans la tronche car il faut bien se mettre quelque part. On notera le numéro d'un zélateur, le radiologue, conseiller municipal, resté dans la salle. Maintenant que son activité a triplé, les places manquent, et de lorgner sur les pelouses des pompiers, qui vont pas les lâcher comme ça. Bref, la bande de gogol en prenant une décision idiote au départ se retrouve avec un gros cirque, et cet empaffé d'Angelini qui appuie là où ça fait mal.
Frédéric Bérat
Le gros truandage de OUEST FRANCE (probablement à partir de doc mairie) qui fait croire que les futurs parkings (en jaune) sont aussi grands que la place Bérat (en rouge). En fait on est à près de 1 à 8 en surface. En plus, comme la ville est propriétaire des terrains, s'ils trouvent un acquéreur, le petit parking rue Piel (un coupe-gorge) va être bradé à un promoteur, si ça se trouve le même qui s'est fait racheter le terrain par la ville à prix d'or pour se refaire une santé après avoir échoué dans la commercialisation de l'immeuble "de standing". Idem pour la propriété Gascouin rachetée à la famille sur promesse de perso de Nanard à ce qu'il paraît. C'est la ville qui va raquer pour dépolluer, c'est pas la première fois qu'on fait financer les emm... par le contribuable, cf Wonder. Faut pas oublier que tout ce monde là, ça grenouille de "Grands Frères".
Réunion des riverains 04.06.2009 Restaurant "Le Provençal"
(08.05) Fidèle à la technique cousue de fil blanc du contre-feu, en instrumentalisant une presse qui ne demande que ça, on a eu droit à un plan trafiqué dans OUEST où ce qui représente les places de la Place Bérat a été réduit et les deux emplacements des nouveaux parking ruineux et ridicules (à l'origine c'étaient des terrains bâtis) rue Alexandre Piel et rue Ste Marie (terrain Gascouin) démesurément grossis, pour que les surfaces apparaissent identique au couillon de lecteur non averti. Ils en remettent une couche dans OUEST du 07.05, quand faut sauver la face, on n'hésite pas. Connaissant bien le quartier pour y circuler en petite foulée, il est frappant de constater que la plupart des projets privés de lotissements ou d'immeubles sont partis en eau de boudin, les promoteurs se contentant de mettre par terre les sublimes panneaux d'affichage et les laisser sur place. Des sagouins. C'est (c'était) d'ailleurs le cas du terrain Alexandre Piel. La brillante politique de l'adjoint au logement "Monsieur UN logement" abouti à une désertification du quartier, la fermeture de l'école Paul Doumer, jadis alimentée chaque année par un lot de joyeux marmots, un tous les trois ans pour maximiser les allocs. Quant au quartier Delaunay, on va bientôt pouvoir en faire une réserve, il n'y a plus un chat. Tiens, une annexe du Cerza. Une réunion --qui s'annonce houleuse-- est prévue avec Aubril et ses brillantissimes adjoints. Tout leur problème, c'est de savoir comment il vont faire pour se tirer rapidos avant d'être transformés en omelette, l'oeuf frais étant devenu le projectile favori des mécontents. Pour ce qui me concerne j'ai aussi des vieilles godasses. Anecdote : le propriétaire du Provençal était "un pote à Nanard", pas de bol.
(07.05) C'était prévisible, la construction d'un mouroir pour Alzheimer en plein centre ville (28 lits seulement), entre deux boulevards, en taxant la totalité de la place Bérat, ne pouvait qu'aboutir à mettre le souk dans notre quartier si pénard, à part le jour de la Sainte Barbe (ou les pompiers nous arrosent de décibels au lieu de nous payer un coup). On ne sait pas ce qui a motivé ce choix délirant de placer des malades dans du béton entouré de béton, de hangars en tôle; le long d'un Boulevard du Général Leclerc qui fait la liaison entre deux lycées, le centre ville et la ZI Nord (SCA LECLERC, Garages, La Poste, Usines...). Peut-être que les décideurs sont déjà atteints. La circulation est intense, va mourir en paix dans le calme et la sérénité. Dans la propaganda du promoteur de cette pompe à finances de la sécu, il est indiqué "que les résidents pourront profiter d'un espace détente en plein air" sur des "terrasses thérapeutiques sécurisés" (pour empêcher les suicides s'entend). Ces merveilles ensoleillées bénéficieront d'un bon 80dB de niveau sonore, et du bruissement des gros namions et autre motards déchaînés, qui passeront juste au raz. Le nirvana, je vous dis. Les commerçants (dont je suis) sont évidemment concernés au premier chef, surtout ceux de bouche ou de services à la personne, qui ont un besoin vital de place de parking libres pour leurs clients. Nous avions obtenu une zone bleue après forces réunions, qui fonctionnait très bien, jusqu'à ce que les zozos de l'équipe Aubril qui se prennent pour des urbanistes ou des as de l'immobilier nous flanquent la pagaille avec l'arrêté municipal débile sur le stationnement en ville (qui a un coup dans l'aile de papillon), et l'accaparement de la place Bérat par le mouroir d'un côté et de l'autre l'ALDI qui n'a pas raté l'occasion de faire ce qu'il fallait pour s'agrandir (au risque que ses clients ne trouvent pas de place). On passe de 100 places (inutilisées à 50% il est vrai) à une rue étroite avec 15 places. Nous avons eu ouïe dire que par dessus le marché, ils auraient prévu de faire deux ronds points, de mettre en sens unique le Bd du Gal Leclerc, ce qui implique une circulation nord - sud par le Bd Nicolas Oresme, et par voie de conséquence, un croisement des deux flux au niveau du pont de la Touques, et un joyeux bordel au carrefour avec le Bd Fournet (route de Deauville). Des fous. Evidemment, ils disent que la population a été consultée, ce qui est un mensonge mécréant. Ils ont oublié que la négociation de la zone bleue a été l'occasion de nous rencontrer entre professionnels, chacun sait que les commerces d'un quartier sont tous interdépendants les uns des autres et que si le maillage se réduit, la désertification est très rapide. la moindre perturbation générée par des irresponsables peut avoir des conséquences irréversibles. A suivre....
LA PLACE BERAT (10.04) : est finalement une histoire à tiroirs, c'est quand même bizarre ces histoires de petits parking dont le terrain est acheté par la mairie après que les promoteurs préférés du maire aient échoué dans la commercialisation d'immeubles De Robien sur plan. Comme le promoteur de l'ancien centre de tri rue Banaston est lui aussi planté, vous allez voir qu'ils vont racheter à prix d'or pour faire des parking. Un bon sujet pour un débutant à la cour des comptes régionale.
"J'irais revoir mon parking" (amélioré le 04.04)
Note du 05.04 : la réunion aura lieu jeudi 9 à 14h30 chez le pharmacos, Bd du Gal Leclerc. Note du 08.04 : comme par miracle, le panneau obligatoire du permis de démolir a fait son apparition lundi. Avis aux tagueurs : vous pouvez vous défouler, on vous dira rien, bande de garnements. Manifestement l'ensemble appartient bien à la municipalité, donc à nous d'ailleurs. La suite n'est pas écrite : les vautours immobiliers tournent déjà au dessus de la rue Sainte Marie.
Article du 04.04 : C'est mon coin, et je connais donc les tenants et aboutissants. Lors de la construction de la caserne, mes grands copains les pompiers de l'époque, pas encore des spécialistes de la rave party lors de la Sainte Barbe, avaient projeté de s'approprier la place du marché aux bestiaux jusqu'à la limite administrative, si bien qu'il ne serait resté qu'une allée de la rue Marie Curie, sans stationnement. Les pieds des piquets sont toujours visible dans le bitume, on ne discute donc pas. Il a fallu batailler ferme, insultes à l'appui, pour obtenir la disposition actuelle. J'ai gardé le dossier avec les plans, on ne discute donc pas ce point non plus. Ensuite, nous sommes rentrés dans le chou du Grand Maître des Panneaux Solaires sur les WC du Carmel (le camarade UMPiste Godereau, adjoint aux travaux) pour obtenir une zone bleue, qui marche très bien, tant que les contractuelles, les futures pistoleros de la police municipale morte née, font leur taf. Cela évitait que les profs de Gambier et leurs petits branleurs de lycéens friqués déposent leurs ventouses sur les places dont nous avons besoin pour notre industrie, qui se fait taxer à mort par une municipalité prodigue, surtout quand il s'agit de foutre le pognon par la fenêtre du bureau de Nanard dans la cour de la mairie sous forme d'orangers. Restait la place Bérat, l'auteur de "J'irais revoir ma Normandie". Cette vaste place, utilisée qu'au tiers, avait tout ce qu'il fallait pour fasciner un humaniste cupide (pléonasme). En effet, le "zélu" de base salive à en baver à la vue d'un tel espace libre qui va lui permettre d'assouvir ses fantasmes immobiliers, avec à la clé les taxes afférentes. Evidemment, pas d'étude, pas de prospective, aucune concertation et toc, une grosse merde en béton, en l'occurrence une fausse vraie clinique pour malades alzheimer (dont les caves vont être inondées à la première facétie de la Touques, ce coin là baigne régulièrement). Elle devait au départ être côté Bd Nicolas Oresme, promesse tenue en réunion à la mairie du viré depuis, Marcel Blin, qui n'est pas clair sur ce coup. Ce qui devait arriver arriva, une fois que la maison de retraite a été déplacée le long du Bd du Gal Leclerc, la place libre de l'autre côté a évidemment été l'objet de convoitises, en l'occurrence celles de l'ALDI. L'acquisition d'un terrain est passée récemment en conseil. Comme mes faux culs de voisins commerçants n'avaient rien trouvé de mieux que de négocier sans moi avec la mairie, j'ai laissé faire volontairement. Maintenant qu'ils l'ont dans le fion, ça rouscaille. Bien fait pour vos tronches, fallait pas m'exclure du truc. Maintenant démerdez vous. Autre entourloupe à venir, l'ancien atelier Gascouin (qui a déposé son bilan après avoir été incité à déménager, et aurait mieux fait de s'abstenir, s'en foutent les zélus, ils te couillonnent et quand t'es dans la mouise, c'est pas moi c'est la crise). Situé rue Sainte Marie, la mairie aurait racheté le terrain pour faire un parking. On n'entend plus parler de rien. A tous les coups, ça va se terminer par une résidence du promoteur favori de la mairie, vous savez le loustic qui fait des terrasses à 90° sous la basilique. Mais au fait, entre un terrain acheté pour faire un parking et un terrain acheté pour construire une résidence, il n'y aurait pas comme une différence de prix ? Gascouin, au tapis, a un avantage : peut même plus faire valoir ses droits. Voilà un bon cas d'école pour un juge d'instruction débutant. C'est bien parti. Résumé : c'est le souk complet, et ça fait quand même grosse magouille immobilière. La place Bérat n'existe plus, sera complètement occupée par des bâtiments et les parkings restant ne suffiront pas au personnel de la maison de retraite (un(e) poilu(e) pour un malade) ni aux clients de l'ALDI. Les ventouses de tout ce beau monde vont déborder dans un quartier où on stationnait relativement facilement. Il suffit qu'un crétin de dessineux des services techniques nous marque au sol des emplacements aussi débiles que ceux faits sur le parking latéral à la piscine (côté rue Joseph Guilloneau), pour en rajouter une couche. Aubril va encore aller pleurnicher dans la presse : trop c'est trop. Bah oui, mon pote, tu ne fais que des bêtises pour ne pas dire autre chose. Et tes adjoints à l'urbanisme et au logement, c'est vraiment des.
Ma
Normandie (Frédéric Bérat)
|
|