Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps

 

        

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UN LOUP DANS LE BOSQUET

 

 

MISE À JOUR DU 15.01.2024

 

 

CETTE PAGE EST CLASSÉE EN ORDRE CHRONOLOGIQUE

 

Les textes d'origine ont été complétés en rouge en fonction des informations recueillies postérieurement

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 06.02.2022 : Bien que le Capitaine Fracasse passe son temps à dégoupiller des grenades fumigènes pour enfumer la galerie, les petites souris de l'ECHO JOLI n'en ont cure, c'est bien connu, la fumée, au raz du sol, y'en a moins.  Les moyens modernes de communication étant ce qu'ils sont, faciles à intercepter, nous apprenons qu'une vidéo conférence entre Onc' Donne Sous, deux de ses sbires et le sous préfet au sujet d'un immeuble de 32 appartements qui aurait été construit au dessus d'une carrière, aurait tourné au vinaigre.

C'est un des principes de l'agriculture bio en particulier, il faut veiller au PH des sols et à l'époque la chaux coûtait la peau des fesses, et les paysans allaient chercher du calcaire dans les profondeurs de la terre. Je connais des coins qui en sont truffés, avec quelques véhicules empilés dans les cheminées, et vu les creux de terrain dans la parcelle de l'arboretum par exemple, le sous sol doit ressembler à du gruyère.

Le préfet veut déclencher le plan marnière, Onc' Donne Sous, grand "spécialiste" de l'immobilier avec ses copains promoteurs rétorque que ça va faire baisser les prix et c'est pas bon pour les dessous chics. Si ça se trouve c'est un des terrains ou immeubles guignés pour trouver désespérément du foncier en centre ville pour l'opération de tarés de l'ANRU II. Ces abrutis ont décidé de faire leurs chochottes écolo et planter des arbres au lieu de reconstruite des cages à lapins à HOTVIL. Vont bien être obligés de tout refaire ce plan débile, avec la honte de la mauvaise gestion en plus.

Il ne reste plus qu'à attendre que l'immeuble soit englouti pour savoir qui aura raison.

 

 

Cliquer sur les miniatures pour lire l'arrêté.

 

MISE A JOUR DU 20.05.2022 : Il y a bien un loup dans le bosquet, à la résidence des Bosquets, évoquée en conseil municipal avec 17 familles déplacées, interdites de rentrer dans leur appartement (un seul propriétaire). Gros émoi en perspective pour les propriétaires, et pour la copropriété, on est parti sur du 300000€, soit 3000€ par cage à lapin environ, vu que le tracé de la route traverse les deux galeries (16m et 22m de profondeur).

On a pas fini de rigoler, mais le loup y était. A suivre.

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 29.06.2022 :

La connaissance de leur existence se faisait par le téléphone arabe, et le temps aidant, le souvenir de leur emplacement se perdait, pas pour tout le monde.

On remarque sur l'arrêté que la galerie la plus profonde était connue du BRGM, ce qui n'a pas empêché la signature du permis de construire.

A suivre, pour des révélations croustillantes...

 

 

 

MISE A JOUR DU 04.07.2022 : Petit tour sur le terrain, et relecture des deux arrêtés municipaux successifs. Tout d'abord une curiosité, les bâtiments sont construits enfoncés par rapport au niveau du terrain, la raison est sans doute une hauteur maximum en fonction du PLU, pour caser un rez-de-chaussée et deux étages. Mine de rien, il y a du monde, car ils s'agit de cages à lapins border limite bouiboui. Chaque bâtiment a deux entrées de 15+17 boîtes aux lettres, soit 32 appartements.

Les bâtiments 1 et 3 sont concernés, donc 64 appartements, mais aussi le 2 et son parking. Un des arrêtés précise qu'il ne faut pas sonder avec des appareils à percussion, un coup à ce que tout soit englouti, et qu'il faudra faire d'autres sondages analogues à ceux qui ont été faits !

Le scandale est du niveau national, analogue au drame de La Faute sur Mer, quand la gribouille mainstream va débouler j'en connais qui vont être dans leurs petits souliers. S'il faut vider avant septembre une soixantaine d'appartement, voire 90 si le bâtiment 2 est sur la sellette, cela va dégommer complètement le plan de démolitions débile de l'ANRU et foutre par terre les entourloupes immobilières d'Onc' donne sous.

En clair ce terrain est un vrai gruyère et va falloir virer tout le monde. Avant l'arrivée des camions, le charroi des pierres se faisait en charrettes, il était plus pratique d'ouvrir des carrières, souterraines en l'occurrence. D'ailleurs, tous les bâtiments anciens du coin sont construits en tout ou partie dans ces pierres de calcaire friable caractéristiques (dont la grange démolie de Mr V. et la maison voisine de la longère LECAS).

Deux indices, un des niveaux était connu du BRGM et les petites souris de l'Echo Joli ont eu ouïe dire qu'il y aurait eu des sondages de faits vers 2004. On devrait retrouver tout ça dans dossier du permis de construire, avec les signatures d'un certain Bernard Aubril et de son adjoint à l'urbanisme Paul Mercier, et celles des fonctionnaires chargés de faire des contrôle. Du boulot pour le juge d'instruction qui sera un jour ou l'autre nommé pour tirer cette affaire au clair.

En faisant le tour du quartier, on s'aperçoit par exemple que le pignon du 17 allée des noisetiers présente des fissures aux joints des parpaings, mais il y en a d'autres dans cette allée. Cela peut aussi s'expliquer par la mauvaise qualité de la construction, c'était du De Robien défiscalisé, fallait déblayer, parfois avec des maçons quelques peu foncés et clandestins (un promoteur s'était fait choper sur un autre bâtiment).

 

 

Les plans des cavités que la mairie a soigneusement évité d'afficher. Un vrai gruyère.

 

MISE A JOUR DU 12.02.2023 (Texte revu et corrigé en fonction des découvertes ultérieures) :  Pendant qu'on y était, votre serviteur a demandé à recevoir les arrêtés de périls successifs du CLOS DES BOSQUETS, qu'on va bientôt pouvoir rebaptiser CLOS DU GRUYÈRE.

ARRÊTÉ 1 - ARRÊTÉ 2 - ARRÊTÉ 3

Dans le premier, une phrase sibylline : "le niveau inférieur jusqu'alors connu". En clair, lorsque le permis de construire a été accordé, Bernard AUBRIL savait que le terrain était pourri. On vous racontera cela par le menu plus tard : les AUBRIL habitaient en face, le terrain appartenait à un certain LECAS, grand copain datant de leur période culottes courtes et maraudes aux cerises en vélo.

Dans le Pays d'Auge tous les habitants de la campagne savent parfaitement où se situaient les carrières souterraines de pierre, de marne ou d'argile pour les briques. C'était du terrain agricole, qui par une modification du POS (ou du PLU) est devenu constructible, la miraculeuse transformation a t'elle été organisée par Bernard AUBRIL, maire et son adjoint à l'urbanisme, Paul MERCIER ou date t'elle d'avant ?

Vu la taille des parcelles, c'était théoriquement le jackpot pour les LECAS.

Sauf que les LECAS ont vendu en fait à José-Luis BOYERO, grand copain de Bernard AUBRIL, sponsor du Vélo Club Lexovien, le fameux VCL dont AUBRIL Bernard était président. Prix de vente 656000€, très en dessous de la valeur réelle du terrain à bâtir à l'époque, qui peut être estimé à 3/4M€ (à préciser).

José-Luis BOYERO a ensuite revendu selon des modalités à clarifier au promoteur FINAXIOME, qui a construit les cages à lapins "sur du vide". Ce promoteur d'Amiens a fait faillite, un des dirigeants serait en tôle, et les autres, avec le notaire, seraient mis en examen pour escroquerie.

Ce serait donc José-Luis BOYERO qui aurait empoché la différence, avec probablement quelques ruissellements pour les "faciliteurs". 

C'est peut être en partie l'origine des 650000€ baladeurs des assurances vie de madame AUBRIL mère (affaire en appel).

Le camarade BOYERO avait défrayé la chronique avec la passoire thermique des TERRASSES DE LA BASILIQUE, des clandos choppés par les cow-boys du commissariat, l'affaire de l'usine WONDER revendue pour faire le Tribunal qui va être amené à examiner cette affaire etc...

Il va falloir remonter dans les archives, permis de construire, modification du POS, enquête publique. C'est un boulot de juge d'instruction.

Pour le moment aucun propriétaire n'a porté le pet à ma connaissance, mais comme le vice était caché, il perdent tout : les loyers et leur propriété.

Pas question que le contribuable soit encore plumé alors que des personnages peu recommandables s'en sont mis plein les fouilles. On paye déjà les loyers des locataires virés pendant six mois (fonds Barnier), c'est bon, ça suffit comme ça.

 

 

 

HISTORIQUE

 

MISE A JOUR DU 12.02.2023 :  Il faut donc remonter le temps pour comprendre le déroulement des opérations et prouver qu'il y a eu connivences entre comparses pour, on va dire, estamper des propriétaires, en sachant pertinemment que les terrains pouvaient poser des problèmes.

Attention ! étant donné la complexité des événements, et la difficulté de les reconstituer, car les protagonistes sont "taiseux", des erreurs d'interprétation ont pu se glisser dans les texte, qui seront corrigés au fur et à mesure.

 

Laissons la parole à une petite souris qui connaît le sujet.

 

Les liens Aubril /Lecas

Les familles Aubril et Lecas étaient très liées depuis l’arrivée de la famille Aubril à Lisieux venant du Faulq, l’histoire a fait que les habitations étaient face à face (NDLR sur la rue Joseph Guilloneau, dans la zone des Bosquets).

Le fils Lecas, Guy, fils unique est devenu très ami avec les frères Aubril, d’abord les jeux d’enfance puis le vélo au VCL, le père Jacques Lecas était un dirigeant très actif du VCL.

Aujourd’hui les parents sont décédés, le fils Guy divorcé, décédé lui aussi (son ex vit à Villers sur mer), il reste 2 petits enfants installés dans l’Eure.

C’est une amitié qui a duré 65 ans 1955/2020, éteinte au décès de Guy Lecas en 2020, d’ailleurs Bernard Aubril a prononcé un discours aux obsèques du père Jacques Lecas et du fils Guy mettant en avant l’amitié, les liens forts entre les familles.

Les Lecas étaient des propriétaires terriens sur le plateau de Glatigny, et donc propriétaires des terres agricoles sur lesquelles le Clos du Bosquet a été construit.

Il y avait déjà eu une première cession de terrain et maison lors de la construction de la rocade qui passe en bout de la propriété.

Les dates :

Bernard Aubril a été élu :

-- Au département en 1992, 1998, 2004, 2011, 2015

-- A la mairie 2001, 2008, 2014, battu en 2020.

En 2020, aux municipales Guy Lecas figurait sur la liste de Bernard Aubril en numéro 29.

 

Le programme immobilier CLOS DES BOSQUETS :

Le programme immobilier a été commercialisé en 2008 / 2010, 14 ans aujourd’hui en point de départ.

Pour la bonne réalisation, les terres étaient agricoles et sont passées en terre constructible au POS ou PLU sous le 1er mandat de Bernard Aubril.

Une bonne affaire pour la famille Lecas, le prix des terres agricoles et des terrains constructibles n’ont rien de comparables.

On passe de 5€ le m² à 67€ (voire 100€) pour 6 hectares, soit 4 millions d'€, voire 6 millions d'€, joli pactole, vous avez bien lu (NDLR : propices au ruissellement après que le fisc se soit servi).

Le permis de construire a été délivré sous le 1er mandat de Bernard Aubril.

Il s’ agissait d’ un programme immobilier commercialisé sous le régime de la défiscalisation De Robien ou Scellier , des acquéreurs pour se loger, des acquéreurs pour défiscaliser, qui, eux n’achètent pas de l’immobilier, mais un produit financier, acheteurs souvent aisés, CSP++, mais pas toujours.

Souvent dans ce type d’opération immobilière, les logements sont bas de gamme, les prix de vente sont surévalués, un rapport de 1 à 1.8, c’ est un point qui devra être vérifié car il y des reventes, 17 ont été identifiées entre février 2020 et décembre 2021. Cela correspond à la fin de période incompressible de la défiscalisation.

La question qui se pose, le promoteur a-t-il travaillé dans les règles de l’art, sondage de sol, fondations ?

NDLR : c'est dans le dossier du permis de construire.

 

Le syndic :

On découvre à la lecture des arrêtés municipaux que le syndic est basé à Aix en Provence, un énorme cabinet immobilier présent partout en France, et dans ces opérations, le syndic est choisi par le promoteur, deux professions qui sont en cheville, qui se soutiennent, il n’ y a donc rien à attendre coté syndic.

Souvent dans ces gros cabinets, les réunions de copro se tiennent à Paris dans des hôtels ayant des salons, facile à vérifier.

 

Les assurances :

Cela fait 14 ans, 2008, plus de garantie décennale, une bataille d’assurances va probablement s’engager entre l’assurance du promoteur, des autres intervenants et l’assurance des propriétaires.

Les gagnants : la famille Lecas, le promoteur, le syndic et peut d'être d'autres "faciliteurs".

Les perdants : les propriétaires sinistrés.

Quelques soupçons potentiel : Bernard Aubril et son adjoint à l'urbanisme, voire aux finances.

Concernant Bernard Aubril, plusieurs zones d’ombre, qu’il peut lever lui-même, rapidement, mais on peut soupçonner que la famille Lecas et le promoteur ont renvoyé l’ascenseur, ce n'est pas la première fois que cela se produirait. Sous quelle forme ? Financement des campagnes électorales, voilà qui renvoie aux comptes de campagne des élections vues ci-dessus, ou autres largesses.

Il est intervenu pour le passage des terres agricoles à constructibles, un magot pour la famille Lecas qui mérite récompense. Jacques Lecas était connu bon vivant, grand joueur de cartes, représentant de commerce, affairiste au demeurant très sympathique, le « caton » c’était son surnom.

Le maire et ses adjoints sont intervenus pour l’instruction du dossier et l’accord du permis de construire et faciliter le travail du promoteur.

De sa proximité affichée avec la famille Lecas, il s’est mis en conflit d’intérêts en permettant aux Lecas de s’enrichir grassement.

Pour couper court à tous soupçons de contre partie, de bakchich ou don charitable, Bernard Aubril aurait intérêt à publier son patrimoine immobilier et financier dans le cadre de la transparence de la vie publique depuis son premier mandat en 1992 afin d’évacuer le sujet d’emblée.

 

Les prix :

Les prix des appartements à la revente (à comparer avec le prix d’ achat) :

Février 2020 : 69 300 euros 52 m², 113 500 euros 99 m², 52 500 euros 42 m²

Octobre 2020 : 120 000 euros 82 m²

Janvier 2021 : 51 500 euros 40 m²

Février 2021 : 53 000 euros 42 m²

Mars 2021 : 70 000 euros 52 m²

Mai 2021 : 75 700 52 m²

Septembre 2021 : 57 000 euros 39 m², 38 300 euros 32 m²

Octobre 2021 : 45 000 euros 32 m²

Décembre 2021 : 61 000 euros 40 m²

 

NDLR : Il serait intéressant de vérifier s’ il y a eu des plus value ou moins value, surtout fin 2021 car il y aurait eu des désordres dans certains immeubles et maisons (fissures dans les escaliers) d'après un témoignage.

 

La situation actuelle :

Il n’ y a qu’une solution, que les propriétaires qui s’estiment lésés se groupent en collectif, prennent attache avec un avocat et saisissent le tribunal pour rechercher les responsabilités, faire valoir leur préjudice et demander réparation à ceux qui ont bénéficié des millions d'€ de la vente des terrains et des appartements qui ne se sont pas tous évaporés. Car la tentation de faire payer le contribuable (fonds Barnier) est irrésistible.

A la fois au civil et au pénal s'il s'avère que les protagonistes étaient parfaitement au courant que les immeubles "ont été construits sur du vide".

A la barre, le maire de l’ époque, Bernard Aubril, le promoteur, le maître d’ ouvrage, le maître d’ œuvre, les SCCV, les entreprises terrassement maçonnerie, le syndic, les assureurs, voire des banquiers si des propriétaires sans locataires ne sont plus en mesure de payer les traites et risquent la saisie.

Seul les tribunaux (civil et pénal) peuvent trancher cette affaire, lancer des investigations et définir les éventuelles responsabilités des uns des autres et fixer les indemnisations, dommages et intérêts, amendes pénales.

Il y a eu des précédents, dont l’affaire Xyntia, après condamnations par le tribunal des protagonistes, l’Etat a racheté à bon prix les maisons sinistrées.

NDLR : sauf s'il s'avère qu'il s'agit d'une affaire pénale, car dans ce cas il n'y a pas de dégâts dus à des intempéries naturelles, mais une tromperie sur la marchandise.

L’initiative de saisir la justice revient aux propriétaires sinistrés.

Une affaire qui va durer 10 ans.

 

 

MISE A JOUR DU 08.11.2022 :  La publication irréfutable de la véritable histoire du CLOS DES BOSQUETS a déclenché une véritable panique, d'où le placard de ce jour dans OUEST FRANCE. Avec la complicité de pisse-copie bienveillants, nous avons le droit à un magnifique contre feu. L'entreprise d'investigation géologique a remarquablement travaillé. Dans sa recherche compulsive de terrains à bâtir pour compenser le désastre du dossier totalement pourri de l'ANRU II, le particulier qui possède le terrain au sud du bâtiment n°2 était évidemment très bien vu du château, un authentique #potasebastien. Pas de bol, la DREAL (ex BRGM) avait glissé dans le PLUi la nécessité de sonder les terrains pour soupçons de marnières. Patatras, le gruyère a été détecté, ce qui explique l'altercation du bellâtre avec le sous-préfet lors d'une réunion houleuse, car non seulement c'était des cages à lapins en moins, mais dans la foulée 3x59 logements et le pouce impactés.

Un véritable désastre.

Pour bien enfoncer le clou le camarade Gwenahel précise que c'est cuit pour les propriétaires, avec éventuellement une indemnisation "minimum" du fonds Barnier pour le reste il faut se retourner contre la mairie, et donc nous autres pauvres contribuables ruinés. La douloureuse est sévère, une dame dit on a l'impression de s'être fait avoir, c'est pas qu'une impression madame, c'est à sec et bien profond.

Question : les empapahoutés par José-Luis, Bernard et Paul peuvent t'il les coller au pénal ? Silence radio au Parquet et à la Préfecture.

 

Cliquer sur les miniatures pour lire les articles.

 

 

 

MISE A JOUR DU 21.12.2022 : Bien entendu votre feuille de chou préférée n'a pas été invitée à consulter le dossier d'Explor-e, ni n'a reçu de photo. Le but de l'article est bel et bien d'insinuer que "la ville n'avait aucune information sur l'existence de cette cavité" (l'emploi du mot cavité au lieu de carrière n'est pas innocent).

C'est à vérifier dans le dossier du permis de construire, et auprès du BRGM (ou de l'organisme qui lui a succédé).

 

 

 

Les permis de construire accordés, les cages à lapin en carton pâte surgissent de terre. Il y a deux ou trois ans, un particulier achète la maison des Lecas (30) et les terrains autour (155 et 152) dans le but de faire un lotissement de 5 bicoques. Pas de bol, une marnière avait été détectée de l'autre côté de la rue Joseph Guilloneau, avec un périmètre de 150m qui passe dans les dites parcelles. Le propriétaire (selon ses dires), est obligé de faire un sondage.

Bingo, découverte d'une "cavité", le grain de sable qui a tout déclenché. L'entreprise chargée des investigations a par déontologie continué de chercher, sinon en cas de pépin, c'est les pinces. C'est ainsi que fut découverte une dalle en béton, qui date donc d'après guerre ou un peu avant, qui recouvrait un puits assez conséquent pour permettre à un homme de descendre.

De fil en aiguille, l'entreprise a cartographié la carrière (au pied du puits, sept départs de galeries).

Les Lecas, et leur grand copain Aubril Bernard ne pouvait ni en ignorer l'existence, ni la destination. D'autant plus que le patriarche Lecas avait épousé une dame Vicquenel, propriétaire des lieux depuis des temps immémoriaux, or dans les familles, ce genre de situation se transmet.

Se pose d'ailleurs la question de savoir jusqu'où les galeries allaient, sous la rocade et peut être plus loin, les lotissements entre le parcours sportif et la rocade.

A suivre....

 

 

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 13.02.2022 : Petit rappel des articles précédents : dans le Pays d'Auge tous les habitants de la campagne savaient parfaitement où se situaient les carrières souterraines de pierre, de marne ou d'argile pour les briques. Il y a fort longtemps, étant écolo (et l'étant toujours), il m'est arrivé d'accompagner des chasseurs les mains dans les poches du côté de la Bosquetterie/"Route Inutile". Les puits d'extraction sont (toujours) très visibles au milieu des cours (prés), et il y avait des entrées de carrières dans les "picanes", qui ont servi de refuge aux habitants de Lisieux qui ont eu le réflexe d'évacuer avant les bombardements (des tracts avaient été lancés avant, tout le monde était au courant). 

Un ami me raconte que lorsqu'il était gamin, le grand frisson était d'explorer des carrières dont l'entrée se situait entre Lisieux et St Martin de la lieue, il y avait encore des rails pour les wagonnets. Il se disait à l'époque que les galeries étaient très longues "jusque sous la basilique". Bref, tous les bâtiments anciens de Lisieux en pierre, dont peut être la cathédrale, ont été construits avec ce calcaire de qualité médiocre. Les difficultés d'extraction et de transport expliquent la présence de briqueteries, dont celle de Lagrive dans la zone des hauts de Glos. C'est d'ailleurs aussi pour cette raison que Lisieux était la "ville des pans de bois" avec ses maisons en torchis, matériaux moins chers et plus faciles d'accès.

L'exploitation très difficile des carrières (à la main et à la bougie, transport par charrettes) a dû cesser quand le chemin de fer est arrivé, en 1855, soit 170 ans.

En clair, tous les plateaux autour de Lisieux ont été plus ou moins exploités, un vrai gruyère.

 

Pour bien comprendre les interactions entre les personnages, LECAS, AUBRIL, BOYERO, MERCIER et THILLAYE se reporter à l'HISTORIQUE.

 

Une petite souris de l'ECHO JOLI a découvert en consultant les archives des opérations immobilières que les LECAS ont vendu en fait à José-Luis BOYERO, grand copain de Bernard AUBRIL, sponsor du Vélo Club Lexovien, le fameux VCL dont AUBRIL Bernard était président. Prix de vente 656000€ (à confirmer), très en dessous de la valeur réelle du terrain à bâtir à l'époque, qui peut être estimé à 3/4M€ (à préciser).

José-Luis BOYERO a ensuite revendu selon des modalités à clarifier au promoteur FINAXIOME, qui a construit les cages à lapins. Cette pratique permet au promoteur de ne pas décaisser le prix du terrain et régler une fois l'opération bouclée, soit en payant, soit en attribuant des appartements. Ce promoteur d'Amiens a fait faillite, un des dirigeants serait en tôle, et les autres, avec leur notaire, seraient mis en examen pour escroquerie. De plus, il n'y a plus de garantie décennale, les assureurs peuvent se défiler.

Ce serait donc José-Luis BOYERO qui aurait empoché l'énorme différence, avec probablement quelques ruissellements pour les "faciliteurs". 

C'est peut être en partie l'origine des 650000€ baladeurs des assurances vie de madame AUBRIL mère (affaire en appel) ?

L'affaire a commencé en fait par la parcelle 152 (et la 155 ?) qui a été vendue par les Lecas avec le reste au fameux José-Luis Boyero.

Il se trouve qu'une transaction en sens inverse pour 0€ de FINAXIOME aux LECAS a eu lieu. 

Il faut en élucider la raison.

La meilleure hypothèse est qu'un géomètre, un architecte ou un expert a dû s'apercevoir de quelque chose sur ce terrain, entre autres la présence de la fameuse dalle, dont ni Jacques et Guy LECAS, ni leur grand copain Bernard AUBRIL ne pouvaient ignorer l'existence, rappel, ils habitaient en face l'un de l'autre !

Guy LECAS a alors cherché à revendre ces terrains, et c'est un certain Emmanuel THILLAYE, négociateur immobilier de son état, mais néanmoins adjoint au commerce d'AUBRIL Bernard, qui s'y est collé. Le monde est petit.

Mr V. s'est porté acquéreur pour réaliser un lotissement de 5 maisons sur la parcelle 152. Il démolit la grange (construite en... pierres).

Il demande un droit de passage à Guy LECAS qui refuse, ce qui l'oblige à longer la clôture des Bosquets.

Seulement voilà, entre temps des désordres sont apparus dans la zone artisanale de l'autre côté de la rue Joseph Guilloneau. Dans un rayon de 150m, avant de construire, il faut sonder. Mr V. fait donc réaliser un sondage sur la voie d'accès projetée à la parcelle 152, entre le garage de la 155 et la clôture de la rue d'accès au lotissement (voirie privée).

L'entreprise décèle une cavité, puis creuse un puits (voir ci-dessous) dont les déblais sont encore visible. Verdict : carrière.

Quand c'est comme ça une boîte sérieuse cherche plus loin pour se couvrir et c'est sans doute de cette manière qu'a été suspectée la dalle qui recouvre le puits (voir photo satellite). Cette dalle est très facile à soulever, le puits est en bon état et à permis à Explor-e de découvrir le départ de sept galeries, d'où les clichés publiés dans OUEST FRANCE.

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 28.02.2022 : Les informations d'une petite souris de l'ECHO JOLI sont confirmées :

-- Une AG des copropriétaires a bien eu lieu le 15 février. Voir l'article de OUEST FRANCE de ce jour, que nous ne pouvons reproduire pour des questions légitimes de droits d'auteur,

-- Cette AG n'a réuni que 30 propriétaires, fâcheux mais normal, car c'était des "produits" de défiscalisation, la plupart des propriétaires ne savent même pas où est Lisieux. Pour les faires cracher au bassinet, les huissiers vont avoir du boulot,

-- De nouveaux sondages plus loin vers les lotissements individuels ont été votés. Problème, les fonds Barnier raque à 80% avec notre pognon. Pendants qu'ils y sont pourquoi ne pas en profiter pour sonder la BH 44, achetée à vil prix pour un certain BUTEL Gérard,

-- Jusqu'à plus ample informé, un évaluation de la valeur des immeubles et maisons est nécessaire pour déterminer s'il y aura des travaux (comblement, étayage) ou pas. Si le montant des travaux dépasse de 50% la valeur des biens, on rase. Se pose alors la question de l'indemnisation éventuelle.

Un appartement valant environ 70000€ x32 x4 = 9M€ rien que pour les immeubles. 

Et dans les deux cas, qui va payer ? Pas certain que la ville de Lisieux échappe à allonger la monnaie,

-- Lors de cette assemblée générale l'ingénieur d'EXPLOR-e a craché le morceau (article OUEST FRANCE Marion Letercq) :

 

 

Traduction : c'est (encore) une grande tradition dans les campagnes, de balancer dans les "trous" des anciennes marnières (ou carrières), disons des encombrants (charrettes, automobiles, cadavres, pneus, ferraille...) dont évidemment des choses inavouables subrepticement soustraits à la curiosité des perdreaux à plumes bleues. D'ailleurs, des recherches archéologiques pourraient révéler quelques surprises. Vous ne me croyez pas ? Chiche.

La carrière des Bosquets n'a pas échappé à la règle. 

L'ingénieur précise qu'il s'agit de vieux plastique, d'après guerre donc. 

C'EST ACCABLANT, LE PROPRIÉTAIRE, la famille LECAS AVAIT CONNAISSANCE DE L'EXISTENCE D'AU MOINS UN PUITS, probablement celui du terrain de Mr V.

Donc, Bernard AUBRIL, maire de Lisieux, grand copain des LECAS, le savait.

 

Autre chose.

Je suis retourné sur le terrain il y a dix jours et j'ai constaté :

-- Un trou d'homme a été creusé à droite du bâtiment 4 sur le parking par EXPLOR-e,

-- Entre les bâtiments 1 et 2 on remarque sur la pelouse 5 dalles très visibles sur la photo satellite : qu'y a t'il en dessous, et existaient t'elles au moment de la vente du terrain par BOYERO à FINAXIOME ?

-- A gauche du parking entre 1 et 2, dans le fossé creusé pour faire le talus le long de la D406, des barrières de chantier ont été récemment disposées pour protéger un trou. IL EST PROBABLE QUE LES CARRIÈRES SE PROLONGENT SOUS LA ROCADE, et peut être sous le lotissement de l'autre côté (parcours sportif !).

A suivre...

 

 

 

MISE A JOUR DU 05.06.2023 : Article OUEST FRANCE. La suite des événements dépend quand même du vote des co-propriétaires qui vont devoir payer 20% de ce... gouffre. Comme le fonds Barnier est financé par le contribuable, tout citoyen payant des impôts peut agir (c'était le cas pour l'affaire de l'Allée Jeanne d'Arc, toujours à l'instruction). Une petite enquête préliminaire peut être ? Car Explor-e a trouvé au pieds du puits de l'ex-terrain des LECAT du plastique datant d'après guerre, ils étaient donc au courant avec son copain Bernard AUBRIL, qui habitait en face, de la présence de ces carrières.

D'ailleurs, il est étonnant qu'un des propriétaires spolié ou le syndic n'aient pas déposé plainte, courage, fuyons.

Il y a une nouveauté dans cette histoire, car il y a un trou dans le fossé du terrain des Bosquets le long de la rocade, et comme par hasard il y a eu de nouveaux sondages effectués par Explor-e. D'ici qu'on découvre d'autres "cavités" en dessous et de l'autre côté (zone du parcours sportif) où de nombreuses cages à lapins ont été construites, il n'y a pas des kilomètres.